vendredi 2 décembre 2011

Ah les Templiers ! Mais qu'est ce qu'ils viennent faire dans la crise ?

Je blogue rarement, mais il y a une bonne raison à cela, personne n'est venu me demander de le faire non plus -;) Je vais à nouveau parler de la crise, c'est un thème que nous tenons pour longtemps, à la lumière d'un sujet à la mode et récurrent lorsque l'incompréhension et l'ignorance ravivent la théorie du complot: les Templiers.
Ce n'est pas tant que l' auteur référent dans le domaine Alain Demurger accompagne la sortie d'un nouveau livre, par une visite des studios de radio car le buzz aujourd'hui c'est l'industrie des loisirs qui le provoque et c'est essentiellement  à l’occasion de la sortie du jeu Assassin’s Creed Revelations que nous le devons

Saint Laurent Médoc Benon



Oublions le folklore templier un instant qui appartient à son époque, c'est à dire l'aspect religieux, qui est au sens marxiste une superstructure pour nous pencher sur l'essentiel à savoir  La route commerciale qui conduit des mines du Nord et du Languedoc aux soieries et épices d'Orient. Jacques Attali a bien montrer dans 1492 que là résidait l'enjeu. Pour l'historien véritable, il ne saurait s'écarter de ce chemin, rappelons ainsi que bien avant l'empire romain les troupes d'Alexandre le Grand comptaient un quart de celtes "gaulois".

En parlant de route, il faut préciser qu'il y en a deux principales en concurrence que ce soit en Orient comme en Occident, certes avec quelques chemins de traverses secondaires, Celle de L'Ouest et celle de l'Est. L’Histoire européenne tant religieuse, économique et militaires n'est que le reflet de cette évidence. Qui impose sa route Est ou Ouest et qui contrôle cette route depuis le Nord ou depuis le Sud.

Que nous évoquions Rome et Hannibal ou la question des chevaliers du Temple, c'est la maitrise de la Route qui sert de trame. Et quand nous en venons à  évoquer l'Empereur Constantin, général romain des légions, celtes, de Bretagne "anglaise" mais natif d'Illyrie et de ses hésitations quand à la forme du christianisme qu'il convient d'autoriser, teintée d'Arianisme ou d'eau miraculeuse, ce sont des routes qui n'ont rien de mystiques qui en sont l'enjeu.



Les voies du seigneur doivent avant tout demeurer navigables ! Il n'y a pas d'historien sérieux qui ne soit à la fois géographe et économiste, c'est à dire qui ne compte d'abord le nombre d'Amphores et la provenance du minerai qui a servi à fondre le métal des armes ( et éventuellement les croix et médailles religieuses) qu'il recense et qui ne considère la route qu'elles ont suivies.

J'évoquais dans mon précédent billet à propos de la Crise la question, quoique furtivement, de la fausse monnaie. La banque templière, c'est ainsi que nous considérons l'ordre du Temple fut ainsi stoppée par un Roi, Philippe Le Bel, dont la réputation de faux monnayeur patenté est parvenue intacte jusqu'à nous.

On oublie un peu trop souvent que le métier premier du banquier est le stock, de métal, de matières premières, du drap et du grain. Avec plus de 5 000 commanderies, fermes fortifiées et châteaux, c'est exactement ce que faisaient la banque templière: stocker et protéger les récoltes. Et comme c'est curieux déjà, elle le faisait suivant un régime fiscal que nous connaissons bien, celui de l'exemption totale à titre religieux. Le "territoire" du Temple était juste un paradis fiscal. En outre finançant la construction des cathédrales, il créait le Marché de marchandises en villes franches (hors impôt par privilège royal) lors de la fête du Saint à qui était consacré l'édifice. En conséquence le Roi de plus en plus privé de ressources en vint à s'endetter trop justement auprès du Temple et à battre la fausse monnaie que ce banquier refusait de recevoir; étonnant d'actualité n'est ce pas ?

 par exemple à propos du manoir templier de saint Aubin (59)
Cette petite Maison templière fut une maison pastorale et de commerce et servait de liaison entre le Hainaut et les foires de Champagne. Les seigneurs accordèrent des exemptions et des franchises comme le font en 1251 Baudouin d'Avesnes, seigneur de Beaumont et Félicité son épouse, qui exemptent et affranchissent de tout droit de tonlieu, les frères de la maison de la chevalerie du Temple de Saint-Aubin se trouvant dans toute sa seigneurie du Sart et de Doulers, pour les denrées et marchandises que leur maison de Saint-Aubin avait besoin d'acheter ou de vendre dans toute l'étendue de la seigneurie.


Devrons nous à notre tour, adopter la solution du bel Roi et dresser le bucher de ce banquier qui lui aussi prétend n'être que la main de Dieu ?

Petite précision 1 : Philippe Le Bel s’appuiera sur les banquiers italiens, les lombards (les lombards sont un peuple germanique) comme le romance Maurice Druon dans les rois maudits. Deux siècles plus tard, François 1er tentera de récupérer la galette à son profit dans sa campagne italienne et le contrôle de la Route en s'alliant avec les Turcs.

2/ l'interdiction religieuse du prêt à intérêt fait très tôt de la spéculation sur le stock la rémunération principale du banquier.

jeudi 13 octobre 2011

Résoudre la crise financière mais c'est très simple !

Le débat sur la crise fait rage et chacun vient semble-t-il avec les vieilles solutions que son idéologie lui inspire.
Ainsi les électeurs auront-ils pu juger à l'occasion des primaires républicaines comme des primaires de la gauche française combien les points de vue sont éloignés et à première vue inconciliables

Entre le RadSoc François Hollande qui veut ménager la chèvre et le chou tout en s'affirmant responsable dans la dépense future et le gauchiste Arnaud Montebourg qui veut mettre la banque sous administration publique, on n'a pas encore fait le tour de toutes les propositions. Le porte parole de la banque et de la finance le Bayrou des montagnes affirme l'impérieuse nécessité d'honorer la dette quelque en soit le coût tandis que les libertariens US proposent tout simplement de supprimer l'Etat, les services qu'il assure aux citoyens, la santé, l'éducation, la fin de vie afin de supprimer une cause majeure de la dette, la dépense publique.

En attendant, comme nous sommes dans l'urgence, ceux qui sont en charge tentent sans la légitimité nécessaire pour le faire de dévaluer la dette existence, Grèce Dexia et d'en faire porter la charge au citoyen et contribuable. Avec une perspective moche de succès ni proche ni lointain.
Les peuples se mobilisent et le pouvoir prend peur Indignados d'Espagne et de Wall Street, Tea Parties ne sont qu'un début et leurs bruyantes démonstrations résonnent de plus en plus en écho des exigences de démocratie des foules arabes.

Il est pourtant un processus qu'il convient de suivre et qui doit ramener au calme. Sous conditions de ne point bâtir sur le sable et de ne point  proposer des solutions à court terme qui n'auraient pas en regard de l'enjeu des assises solides pour le long terme.

Ceci est une dette !


Nous tournons autour d'une bombe, la bombe financière, comme pourraient le faire des artificiers autour d'un paquet suspect déposé par des terroristes en plein centre d'une gare ferroviaire.

L'image n'est pas neutre, j'en ai disséminé l'idée ici ou là et chacun semble acquis au fait que la crédibilité des solutions passent par la preuve apportée par nos autorités que les terroristes seront traqués et jugés. C'est le socle minimum pour retrouver la confiance des peuples dont on prétend puiser dans le porte monnaie.

Nous manquons de base juridique nous répond on, en effet le président Sarkozy comme nombre de ses collègues "valets du grand Capital" se sont efforcés de dépénaliser la plupart des délits financiers et fiscaux.

Nous parlons de Nuremberg. Nous devons créer un tribunal international au moins au niveau européen, mais le peuple américain en exigera vite l'équivalent qui mette en examen les criminels terroristes financiers suivant des lois exceptionnelles, éventuellement rétro actives au motif qu'un crime inconnu de la LOI n'en demeure pas moins un crime.
 Le cancéreux débranché dans un hôpital grec le doit aux bons conseils de dissimulation de la dette et de trucage des comptes que la banque Goldman Sachs a prodiguées à grand bénéfice pour elle même aux différents gouvernements de ce pays. Et l'on s'apprête à porter à la tête de la BCE le vice président Europe de cette même banque Mario Draghi, scandale sans nom.

Sans le signe fort que les solutions offertes seront bâties sur le Droit et la Justice, il est vain de tenter d'intervenir sur le champ de bataille financier pas plus qu'il ne l'aurait été pour l'intervention militaire dans les Balkans. 

Le deuxième pilier du socle de la reconstruction est de réaffirmer contrairement aux héritiers des révolutions bolcheviques (oui, je plaisante, signore Copé) qu'ils se camouflent sous l'habit modeste du clerc d'université comme l'économiste Lordon ou le flamboyant drapeau de la révolution permanente de la légitimité de la fonction financière. On ne peut en réalité se passer des LLyod's de la City. Dans un contexte de dérèglement climatique et de raréfaction des ressources la gestion du risque est un métier légitime. On doit le faire de deux manières complémentaires.

En premier lieu, nous devons au niveau national reconnaître ce cinquième pouvoir. Les britanniques qui sont les champions du laissez faire viennent à l'occasion du scandale News of the World, torchon de l'Empire Murdoch qui servait d'instrument à l'espionnage et à la corruption des élites de la nécessité de réguler le quatrième pouvoir, celui de la presse et de l'information.
Nous devons sous cet éclairage organiser le cinquième pouvoir, c'est à dire définir ce qui est légitime dans cette activité de ce qui est délinquant, organiser les autorités indépendantes qui assurent le respect de la règle et la répression des écarts. On comprend bien que la SEC américaine ou l'AM française sont bien évidemment insuffisantes et largement anti démocratiques et sont loin d'avoir un statut comparable à celui de la Justice, le troisième pouvoir. (si on considère que les banques centrales indépendantes sont en réalité ce cinquième pouvoir, alors la finance en est le sixième)
De cette démarche, nous pourrons bâtir réellement la législation internationale et les institutions correspondantes à la fois l'Interpol l'Onu et l'Unesco de la Finance sans ignorer l'existant.

Le troisième et dernier pilier de la fondation de la résolution de la crise est la remise en chantier de la question du commerce global en panne à l'OMC. La menace du retour du protectionnisme est partout et accompagne les discours des pires démagogues, un candidat républicain US n'hésitant pas à évoquer une prochaine guerre avec la Chine !

Du laisser faire d'Hier, nous devons réfléchir au commerce raisonné. D'abord en affirmant que nous n'échangeons qu'avec ceux des pays qui se conforment aux Lois internationales en vigueur celles qui gouvernent la Finance et que nous entendons conforter, celles qui gouvernent le Travail et il convient de réintroduire l'organisation internationale du travail en partenaire majeur, celles qui gouvernent à la gestion écologique de la planète comme le protocole de Kyoto.

Entrons dans l’ère du commerce raisonné, celui qui respecte les législations en vigueur. La protection ne peut-être acceptée que comme une sanction d'un délit, d'un crime, le viol des Lois en vigueur. Ainsi le commerce raisonné peut-il aussi bien sanctionner un état qu'une multinationale dont la production serait assurée par des enfants. Nous devons pouvoir proscrire sur nos marchés une Société  qui quand bien même respecterait chez nous la législation la violerait allègrement en toutes autres parties du monde. Des organisations indépendantes comme Green Peace, Transparency international doivent être associées à la démarche.
Si Apple peut obtenir d'un juge allemand l'interdiction de la tablette Samsung, Il suffit d'un tout petit décret pour permettre aux Robins de Bois de faire interdire BP tant qu'il ne respecte pas les lois de l'environnement européennes en Forêt amazonienne.
Cessons de guerroyer contre des états aux élites corrompues, poursuivons plutôt  les corrupteurs partout ou existe une justice indépendante.

Ayant affirmé une volonté politique, des garanties législatives d'une bonne gouvernance à venir, comment gére -t-on enfin la crise de la dette en cours. Comme on a agit tout simplement par le passé lorsque une monnaie trop contrefaite aura menacé de détruire l'économie d'un pays longtemps en guerre. Par l'échange. Le nouveau franc, le nouveau rouble, la nouvelle piastre les exemples ne manquent pas.


La Nouvelle dette que nous devons émettre en substitution de l'ancienne doit être proclamé à taux fixe. L'essentiel en effet de la charge est constituée de surprimes de risques dont l'inflation galopante est alimentée par la notation sans contrôle des agences spécialisées. Partout aux USA, comme à Londres un consensus existe pour soumettre à une analyse critique ce mécanisme pervers.

Ainsi toute dette en circulation et les produits dérivés qui l'accompagnent devraient elles être présentée dans un délai court, comme on procède lors de l'échange monétaire pour être validé dans les nouveaux termes et les nouvelles échéances définies.

Les dettes contrefaites de même que la fausse monnaie seront écartées ou tout du moins dégradées.

Par exemple 3,5% à 25 ans garantie par la taxe sur les transactions financières dont il faut forcer à l'adoption. Une finance régulée saura faire un commerce profitable de ces nouveaux titres.

samedi 1 octobre 2011

François Fillon stupide fossoyeur de l'entreprise

Le général de Gaulle affirmait que la politique de la France ne se faisait pas à la Corbeille.
Bien évidemment c'était une formule comme Jacques Chirac dénonçant la fracture sociale ou Nicolas Sarkozy revendiquant l'héritage de Jaurès.

Le grand Charles prononçait la célèbre phrase le 28 Octobre 1966. Depuis 4 ans déjà, il avait comme premier ministre l'ancien fondé de pouvoir de la banque Rothschild, Georges Pompidou.

François Fillon Fossoyeur #FFF pour les intimes vient de faire une déclaration qui ne restera pas dans les annales tant nous sommes habitués aux discours de nos politiciens corrompus : Il faut rassurer les marchés financiers.
Qu'est ce donc qui pourrait rassurer messieurs les industriels et financiers qui se sont partagés pour 1% d'entre eux 85% de la valeur ajoutée des 10 dernières années ?

Nous le savons et la confédération patronale italienne vient de l'énoncer avec la force d'un ultimatum dans des termes que notre Medef choisit quant à lui d'édulcorer.

Liquidation des services publics, privatisation généralisée eau, éducation, santé. Restauration de la "compétitivité" des entreprises par la baisse des charges et des salaires: le nivellement par le bas au niveau de la Chine.
Or ce sont ces mêmes revendications que s'empressent de vouloir satisfaire les marionnettes politiques qui paniquent le plus les milieux financiers et leurs économistes. C'est qu'en effet la potion ne pourrait nous entraîner que dans une nouvelle récession, privant les états de recettes fiscales et en conséquence de leurs facultés à rembourser la dette contractée.
Bien plus les deux économistes en chef de UBS (union des banques suisses) soulignaient dans un rapport secret ayant opportunément fuité le risque d'émeutes populaires, voire de golpe fasciste en Europe en raison même de la politique suivie
A l'UBS, ils ne sont pas les seuls, la banque bien aimée par nous, Goldman Sachs, celle là même qui vient d'obtenir que son ex vice président europe Mario Draghi  prenne les rênes de la #BCE recommandait à ses clients privilégiés dans un long mémo de 50 pages de jouer la Crise, la grande Crise, révélait cette semaine des journalistes du WSJ qui ont pu en prendre connaissance.
Le candidat choyé par l'appareil patronal de l'opposition socialiste François Hollande ne tient pourtant pas un autre discours que celui de FFF avec en écho le pantin Manuel Valls qui vient surenchérir à la manière d'un vulgaire Copé.

Voyons ce qu'il en serait si loin de se comporter en vaillants larbins de la Finance nos politiques européens avaient affrontés la question de la Crise par la seule réponse qui convient: Taxer la Finance.

Par exemple en instituant un impôt sur le capital de 3%. Ils auraient assez largement atteint l'objectif de 600 M€ qu'ils viennent de s'engager à apporter au Fond européen en création. Pour cette dette d'un montant X qui inquiète tant les marchés en effet la solution adoptée revient en réponse à la crise à élever la dette à X + 600 M€. soit X1 la nouvelle dette à laquelle il faut ajouter un coefficient Yd mesurant la méfiance de la finance envers les solutions qu'elles préconise elle-même en effet elle fait de plus porter son remboursement à la fois sur le consommateur et le contribuable modeste, 2 facteurs de récession.

En taxant la Finance et les circuits financiers comme évoqué plus haut la Dette X s'écrirait X-600M€ soit X2 la dette après contribution de la Finance. Différence entre X1 et X2 quelques 1200 M€ et la confiance retrouvée dans la capacité des Etats de faire face à leurs remboursements par la croissance.

MAIS ON NE PEUT PAS TAXER LA FINANCE.

photo flickr CC


Prouvons que nos entrepreneurs et financiers y auraient largement gagnés. Le Guardian nous apprend que la Crise de la dette à fait perdre en 1 mois l'équivalent de 1500M€ en valeur aux bourses européennes. Sans parler de la valeur des millions de PME non côtés.

La Taxe aurait donc éviter la destruction en valeur de prés de trois fois son montant.

Venons en à la justification du titre François Fillon Fossoyeur et les PME. Dans la crise aggravée que joue la finance appâtée par la proie de la privatisation des services publics, les entreprises vont souffrir. Le gouvernement avec le peu de moyens qui demeureront à sa disposition décidera de sauver les bijoux de famille, les TOO big too fail, les banques Dexia, les AREVA, abondonnant les PME moribondes au convoi funéraire. Petits patrons vous voilà prévenus

Mais TINA, il n'y a pas d'autres solutions nous ânonnent nos fossoyeurs

jeudi 29 septembre 2011

Primaires PS allons voter mais pour qui ?

Si on s'était attendu au débat du PS à retrouver Chichi, François Hollande en moins virulent tout de même la fracture sociale il l'évoque du bout des lèvres, Jean Pierre Raffarin, enfin, Jean Michel Baylet certes un poil plus humaniste sans oublier cependant qu'il est signataire de la supplique à Sarkozy pour ne pas reconnaitre la Palestine et JF Copé déguisé en Manuel Valls presque  gauche du centre, on espérait trouver dans les autres candidatures quelques espoirs.

Je ne sais pas vous mais nous là, on aura surtout été conforté dans notre choix de voter au premier tour pour Eva Joly.

Nonobostant , oui je l'écris comme ça j'aime mieux, faut bien convenir que si la gauche est présente au second tour, c'est l'un de nos héros des primaires socialistes qui la représentera.

Si on veut être sûr d'avoir envie de se déplacer au second tour vaudrait mieux pas que Flanby sorte du chapeau. Déjà pour la raison qu'il n'a pas vraiment l'étoffe des super héros comme le disait une personne de mon entourage devant la télé et que Prince des sondages et des médias c'est aujourd'hui un peu comme prendre un trader comme porte parole : Krach assuré de Balladur à Ségolène.

Enfin le trader en l’occurrence c'est Pierre Moscovici un des DSK boys comme la majorité de l'entourage du candidat avec la paire de signataires de la supplique évoquée plus haut Vallini et JM Le Guen

Et puis il est vraiment mou du genou , faut le faire dans le cadre de l'Europe ça comprenez Maame Chabot cela va prendre des années à les convaincre nos partenaires, mais plus fort du coude quand il s'agit de tacler la gauche boudeuse, alter, écolo, coco, front de gauche, rêveuse, la Gauche quoi.

 Photo: parmi les candidats PS, un béarnais se serait-il caché ? Saurez vous le retrouver ?

Restent donc les 3 autres.

Martine Aubry si elle n'est pas qualifiée pour le second tour des primaires, on la sent déjà prête à se rallier au corrézien, Oh c'est Flanby et Danette s'est exclamée un autre des téléspectateurs autour de la table. Mais bon elle se démarque par une fidélité plus forte aux valeurs de la gauche et présente la seule expérience de gouvernement du panel à un poste de réelles responsabilités. Elle a par ailleurs démontrée qu'elle serait un interlocuteur attentif lors des négociations avec les partenaires écolos et Front de gauche. C'est un point

Ségolène Royal fut pugnace et percutante. Mais il y a toujours un moment ou la gaffe n'est pas loin, ou l'on craint l'énormité, le moment qui laisse planer sur la candidate un nuage de doute et incertitude, celui ou précisément elle ne semble pas douter d'elle-même, capable de se passer de l'avis des uns et des autres, le fameux moment ou elle s'exclame j'avais raison, j'ai raison. Conviction n'est pas Raison. Tiens notamment sur les impôts.

Alors pourquoi ne pas tenter le dernier Larron Arnaud Montebourg ? La encore une crainte, le voir se rallier par dépit envers Aubry après la douloureuse affaire Guérini au François en cas de non qualification. Comme il nous a habitué a ses errements des alliances successives, cela fait peser un lourd bémol sur sa force de conviction. Il faudrait pour le moins que les 3 candidats qui se revendiquent de la gauche (du parti..du parti social démocrate) nous indique au minimum qu'ils feront cause commune de ce côté là du plateau au soir du premier tour.

Sinon la nécessité d'une sixième république, la conscience que le libéralisme nous a mené à l'impasse ou nous sommes, Arnaud est le seul qui affirme cette conviction avec force et crédibilité. Ce sera mon choix personnel.




PS: je n'ai rien dit de Manuel Valls, on aura compris qu'il est candidat aux primaires pour le poste de ministre de l'intérieur.

samedi 24 septembre 2011

La Crise rappel utile

         Quand on évoque les raisons de la crise financière les analystes omettent sciemment de rappeler quelques éléments du contexte dans lequel elle s'inscrit.

Le premier de ceux ci: nous sommes en guerre, plus précisément les États-Unis, mais bien évidemment nous mêmes les européens en tant qu'alliés contraints (et victimes collatérales )

Les états-unis n'ont jamais cessés en fait d'être en guerre, mais après la chute du communisme, conversion de la Chine à l'économie de marché et chute du mur de Berlin, la Paix a semblée menacer le conglomérat capitalistique américain  composé des piliers de la finance symbolisé par Wall Street, du Lobby militaro industriel, et des oligopoles de l'énergie: pétrole et charbon.

Parce que les élites américaines n'ont pas sues ou n'avaient pas d'intérêt dans la démilitarisation du pays et la reconversion de cette industrie elles ont relancées une guerre dont l'argument est le pétrole, la morale la défense de l'allié Israélien et une liberté que la chute du communisme ne menaçait plus et la conséquence la création monétaire sans retenu assortie de l'innovation financière la plus fantaisiste.

Ce qui justifie la guerre du pétrole n'est pas tant sa pénurie, aisément gérable sur le long terme, que la régulation des prix tentée par les pays de l'Opep. La vrai rentabilité du pétrole est dans la spéculation sur son cours que favorise la pénurie (le pic pétrolier, réel, mais que l'on nie pour éviter le développement d'énergies alternatives) et l'incertitude politique. L'état de guerre et de tensions est indispensable à ces variations de cours qui génèrent l'essentiel des profits spéculatifs.
Partout ou l'on trouve du pétrole quand bien même ce serait Chavez ou Ahmadinejad qui en aurait la maîtrise, on peut être assuré qu'il finira in fine dans nos réservoirs.

Il y a suffisamment de producteurs et les lieux de production sont suffisamment diversifiés pour comprendre que ce n'est pas l'approvisionnement en pétrole dont on veut s'assurer mais bien la maîtrise des conditions de sa commercialisation ou plutôt son absence de régulation contraignante

Les 15 cyclones annuels qui menacent chaque année les champs pétroliers du golfe du Mexique sont de ce point de vue le signe divin qui prouve que le Ciel a fait sienne la devise Greed is good.






Dans ce contexte, il importe peu de savoir si les évenement du 9/11 ont été exploités de manière seulement opportuniste ou pas. La poursuite de la guerre était inscrite dans l'Agenda du "vice" président Cheney du secrétaire Rumsfeld et probablement du Président Georges Bush

Mais la guerre coûte chère 1600 milliards$ l'an, c'est à dire l'équivalent de la totalité de la dette de la France. Le peuple américain n'aurait sans doute pas supporté les sacrifices que cet effort supposerait. On lui a donc pour l'essentiel cacher les inconvénients, en la privatisant, ce sont en majorité des troupes mercenaires qui se battent sur le terrain, la conscription est une histoire ancienne, et ce sont des sous traitants qui assurent
l'essentiel des missions.
L' économie de Guerre requiert d'importants sacrifices de la part de la population et sa poursuite aurait pu rencontrer l'hostilité du commerce et de la finance traditionnels. Le gouvernement américain a imaginer éviter cet écueil par la création monétaire. Aux énormes budgets de la dépense militaire, on a surajoutée par l'endettement gracieux, la cavalerie le coût du maintien du bénéfice d'une économie de temps de Paix pour les citoyens.

Des emplois, des maisons, des voitures, des études supérieures, l'ensemble financé en monnaie de singe le dollar ou plutôt le papier des emprunts souscrits par les consommateurs américains avec lequel Amérique a payée ses fournisseurs: Chine, Europe et pays producteurs de pétrole.

Un système fondé sur le mensonge, qu'auront facilités la corruption tout azimuts des gouvernements et le contrôle universel des médias, Murdoch & Co, qui permettait à la fois aux capitalistes les profits les plus indécents et au peuple de croire que la société d'abondance n'aurait pas de fin, un système qui n'aura pas connu de réelle contestation interne s'effondre.



Pourtant quand bien même le proche Orient serait pacifié, démocratique (ce qui ne se produira pas si les républicains qui soutiennent les extrémistes israéliens l'emportent ) rassurons nous l'état de guerre est destiné a perdurer. Déjà l'Empire nous désigne l'immense défi qu'il entend relever face aux nouveaux géants asiatiques: Chine, Inde

Nous avons connu l'économie en temps de guerre et de paix à la fois, nous nous dirigeons vers les temps de l'économie en temps de guerre seulement.

vendredi 16 septembre 2011

La machine à perdre ou pourquoi cette médiocrité ?

le Parti socialiste ou Pourquoi cette médiocrité ?

Tout semblait clair pourtant avec Lionel Jospin, le parti socialiste se déclarait prêt à faire l'inventaire, évaluer la Doxa social démocrate à l'aune des temps nouveaux.
Certes on pouvait mettre à son crédit quelques mesures sociales, comme la CMU, mais n'est ce pas le minimum que l'on peut espérer d'un premier ministre de gauche qui par ailleurs s'était fait hué en Palestine ?

le tout finissait lamentablement en 2002 dans une déclaration qui prétendait résumer la réflexion du candidat le tristement célèbre "Je ne suis pas socialiste" et dont la sanction immédiate du peuple de gauche devait mettre fin à ses ambitions présidentielles.


Le premier secrétaire en place François Hollande dans la débâcle qui s'ensuivit pour tenir la maison socialiste ne trouva d'autres méthodes que l'esquive permanente. La sanction nous la connaissons, la division et l'échec cinglant du Référendum européen.


Peu importe semblaient penser nos socialistes, nous ne manquons pas de poids lourds politiques, d'éléphants expérimentés dont le port altier de la cravate ministérielle et de la rosette devraient suffire à impressionner ce peuple de gauche décidément rétif.


Patatras, devant le vide idéologique, le désert de l'innovation sociale les militants devaient adopter l'Outsider absolu, la candidate dont l'essentiel du programme était qu'elle était justement une femme. Ne soyons pas trop dur à son égard, Ségolène Royal malgré toutes ses insuffisances est la seule bonne nouvelle en dix ans de ce parti. Oui, le peuple peut s’intéresser à la politique, vouloir participer aux décisions qui le concernent et sur ce point elle en a fait la démonstration pertinente

A peine battue avec l'aide active d'une fraction notoire de ses camarades, les traites et les faux amis, le parti liquidait fissa le militant à 20 €uros pour s'enferrer dans le Congrès du scandale.

Un habile scénario devait nous doter du candidat idoine non pas le génie des Carpathes mais le virtuose du Canapé Avec le résultat que l'on connait

Nous en sommes là.

Et voilà qu'avec l'aide des médias, la complicité des élites conservatrices le parti semble vouloir mandater l'ex de la candidate de 2007 en homme nouveau et alternatif pour affronter l'agité du bocal, le président des riches.
On croit rêver.

Sans l'ombre ni le soupçon d'un programme si ce n'est celui de 2007 hâtivement recyclé, avec la seule certitude de ne rien vouloir céder à cette gauche boudeuse qui pourtant en dix ans à multiplier les débats et les propositions.

En Politique étrangère la Palestine, le réveil de l'Afrique, la question arabe, le multilatéralisme le déséquilibre asiatique on ne lui connait aucune initiative notable.

En matière économique, on le sait béni oui oui de l'Europe libérale et d'ailleurs le cercle des conseillers économiques qu'il a récemment convié à débattre en témoigne

Pour l'innovation technologique, on a compris qu'il cautionnait l'Hadopi et le DPI et laissait l'usage de son compte Tweeter à quelques collaborateurs On lui souhaite d'obtenir de Pascal Nègre en échange la participation de quelques artistes exilés genevois à ses meetings

En matières d'énergies nouvelles, le nucléaire lui convient et il fonde semble-t-il de grands espoirs sur l'oubli au fil du temps de la catastrophe de Fukushima comme EDF et Eric Besson.

En bref, le candidat putatif du parti socialiste n'a à offrir à la gauche de ce pays qu'une grande médiocrité que souligne encore la bonne opinion qu'à de lui Jacques Chirac.

Ne nous le cachons pas sur une telle candidature la machine à perdre est enclanchée et l'écran de fumée de quelques sondages si loin de l'élection n'y changeront rien.

La gauche doit à notre peuple de réagir et vite, tenter lors de ces primaires de barrer la route au pantin entourés de ses notables bouffis, négocier un vrai programme et se rassembler autour d'une authentique candidature de progrés.

dimanche 31 juillet 2011

Contre le revenu de vie citoyen

Le Revenu de Vie a fait une entrée fracassante dans le débat politique lorsque Dominique de Villepin s'est prononcé en sa faveur.
Bien évidemment, chacun a sa propre version de ce Revenu de Vie quand il ne le baptise pas à sa manière: revenu universel ou pire revenu citoyen quelle escroquerie ! disons le: Revenu de rien Arrivé nulle part  
 Mais de quoi s'agit-il au vrai ?
Une bonne définition est celle que donne un collectif  de citoyens http://goo.gl/Mju87

Le revenu de vie ne doit pas être confondu avec le RMI, le RSA et autres allocations attribuées de manière conditionnelle. Le revenu de vie, lui, est automatique, inconditionnel et inaliénable. Il concerne tout le monde, riches ou pauvres. Il est attribué à chaque individu, de la naissance à la mort. Son montant est suffisant pour garantir à chacun une existence décente – quoi qu’il arrive -. Il est cumulable avec les autres revenus (salariés ou non). Il ne peut être saisi aux plus modestes, mais il entre dans l’assiette d’imposition des plus aisés.

 Photo: jour sombre sur la Mecque du libéralisme

Ces citoyens seraient bien étonnés d'apprendre qu'ils sont tombés dans le piège le plus vicieux que pouvaient leurs tendre les Caciques du Libéralisme le plus débridé sous les apparences d'une mesure sociale progressiste.

Passons sur le fait qu'il se veut universel, c'est à dire que riches ou pauvres le percevraient également  ceci pour des raisons idéologiques et éviter la critique de constituer une forme nouvelle d'assistance sociale ne profitant qu'aux "fainéants". C'est déjà en soi un gaspillage Madame Bétancourt n'a nul besoin de percevoir un Revenu de Vie ou citoyen.
Passons sur le fait qu'une grande partie des aides sociales dont peuvent bénéficier les plus fragiles d'entre nous sont distribuées de telle sorte qu'elles atteignent bien le but poursuivi: par exemple repas de la cantine ou service aux anciens, transport scolaire, soins médicaux et ne puissent être détournées parfois pour alimenter ici  la passion du jeu, là une addiction quelconque, ailleurs une tendance à la prodigalité qui fait que certaines personnes donnent tout ce qu'elles ont, sans penser un instant à rien conserver pour elle même. Car il est bien entendu que ces aides seraient fortement réduites voire supprimées au profit de ce Revenu universel.

Mais l'objection ultime que nous lui portons est qu'il constitue un piège que tendent les libéraux à leurs adversaires collectivistes

LE REVENU DE VIE EST UN COUP PORTER EN TRAITE CONTRE L’ÉTAT SOCIAL

En Angleterre, David Cameron et son gouvernement de marionnettes de Ruper Murdoch (140 rencontres en 14 mois entre les équipes du parti conservateur et celles de Murdoch) ont pris comme première mesure l'augmentation massive des frais d'inscription à l'université. Avec en contre partie, des bourses augmentées, une sorte de revenu étude versé aux moins riches.

De quoi s'agit-il ?

PRIVATISER, PRIVATISER PLUS comme le dirait notre Bling Bling de président: la santé, l'école, les transports, le parcours de fin de vie, la culture
Le revenu de Vie est présenté comme un outil de liberté permettant à chacun de faire ses choix, de décider par exemple quand il fera des études, en cours de carrière ou avant son entrée dans la vie professionnelle, s'il choisit de cotiser pour une mutuelle de santé (après suppression de la CMU) ou de rembourser un crédit pour une opération de chirurgie esthétique !

Le slogan vous l'avez compris est de responsabiliser le citoyen. En le poussant encore une fois à n'être qu'un consommateur.
Avec tous les moyens dont disposent les entreprises pour l'infantiliser

Transformer d'une part  le citoyen en consommateur et d'autre part mettre en concurrence les besoins essentiels que couvre une politique sociale avec les gadgets à la mode.

Ainsi face au Revenu de Vie universel va-t-on augmenter les droits d'inscription aux bibliothèques publiques, le droit d'entrée dans les musées pour éventuellement les fermer si on constate un manque de fréquentation mais chacun pourra bien sûr dépenser ses tûnes et télécharger une rengaine de merde sur Ipognon.

MAIS IL Y A PIRE

L'une des premières décisions de ces bandits du gouvernement UMP dans le domaine de l'éducation nationale fut de supprimer les RAZED. Ces instituteurs détachés qui prenaient en charge des enfants présentant des difficultés particulières notamment ceux souffrant de Dyslexie. Car une politique sociale n'est pas constituée uniquement d'aides mais d'un tissu de services exercés par de réels professionnels le plus souvent passionnés par leurs missions: de la réinsertion des prisonniers à la protection des femmes isolées, ce gouvernement vient de fermer ce mois ci des hébergements spécialisés, la gamme est vaste.

Avec le Revenu de Vie dont on voudra que le montant ne soit pas perçu comme ridicule, ce sont tous ces services pris en charge par la collectivité qui seront radicalement supprimés.

Dénoncer comme de l'assistance, mot vilipendée par nos libéraux, c'est à un démantèlement complet de tous les services sociaux au nom du moins d’État qu'ils ont déjà mis en chantier. Le Revenu Citoyen est le faux nez qu'il utilisent pour avancer cette forfaiture.

J'entends bien nos socialistes: mais nous nous ne procéderons pas ainsi, ce Revenu de Vie sera un plus social. Naïveté. Dans une démocratie dont la règle est l'alternance, c'est bien à ce que feront de vos réformes les libéraux quand vous leur aurez rendu les clefs que vous devez songer en priorité. Rendre difficile le démantèlement de notre vie collective et non en paver le chemin !

dimanche 10 juillet 2011

Le Temple Le Prince La Banque et le Lupanar

Un inestimable trésor (mais que notre monde matérialiste s'est empressé de vouloir valoriser à quelques 14 milliards d'euros) vient d'être mis à jour le 27 Juin 2011 dans les chambres secrètes d'un temple indien du Kerala consacrée à Vishnou. Le temple de Sree Padmanabhaswamy dans la ville de Thiruvananthapuram pour être précis. On ne sait si le pactole est religieux ou provient de la cassette personnelle  des anciens souverains de l'Etat princier de Travancore. Ce sont cependant les héritiers de ces princes qui en assuraient la garde et la question est d'importance car l'Etat indien pourra s'en rendre d'autant plus facilement propriétaire qu'il en aura proclamer le caractère profane.
Ce temple est consacré à Vishnou qui pour faire court et bref est le Dieu de la guerre et cette fortune serait donc le fruit des rapines et pillages qu'autorisent les lois (ou l’absence de) de la guerre.
Si l'édification d'un temple est le plus souvent associé au nom d'un Prince, on ne doit pas oublier qu'il est le receptacle d'une toute petite partie de la fortune qui vient s'y échanger à ses pieds.

Dans l'évangile des chrétiens on rapporte que le Christ aurait chassé les marchands du Temple. C'est que le butin, les offrandes mais aussi la préparation de l'intendance de guerre font l'objet d'un commerce florissant. sur l'esplanade ou le parvis de l'édifice.

Le Temple, le Prince on doit donc y ajouter le négociant pour constater une civilisation.

Le problème immédiat qu'affrontent ces trois acteurs est celui des conditions du financement de cette activité: le prêt avec ou sans intérêt. Le temple et on entend par là tous les temples  y compris l'église et la mosquée refusent ou ont refuser historiquement l'intérêt auquel ils substituent en réalité le service en plus.

Celui qui a bénéficié d'un prêt devient un obligé qui remboursera sa dette en partie par l'accomplissement d'une tâche à titre gracieux, de sa participation assidue aux actes religieux ou de sa disponibilité à l'égard du Prince pour fournir des combattants choisies parmi les siens

La banque c'est à dire en réalité le prêt avec intérêt libère le débiteur de telles obligations qui sont le ciment de la stratification sociale des sociétés féodales telles que les monarchies du Golfe par exemple.

La lutte contre les hérétiques ( la croisade contre les Albigeois s'accompagnent ainsi d'une expulsion des juifs établis historiquement en terres ou domine l'arianisme: Lombards, Goths) est bien souvent aussi une lutte contre ceux qui tolèrent religieusement le prêt à intérêt ou à gages. De la même façon on peut aussi  lire sans se tromper la révocation de l’Édit de Nantes et le siège de la Rochelle comme une révocation du crédit que pratiquaient les riches négociants de la cité maritime.


Il y avait sur la chaine cinq une émission en ce samedi 9 Juin sur l'économie de l'Ile de Saint Martin divisée juridiquement entre une partie française et une partie néerlandaise qui pourrait servir d'illustration aux profondes différences de mentalité entre les 2 approches.

La partie française est pauvre, le chômage important mais les citoyens y jouissent de droits à la santé par exemple que peut garantir une administration prospère qui s'est substituer au Prince pour de fait faire régner les lois de la morale désormais laïque mais héritière des valeurs du catholicisme traditionnel. La relation sociale est organisée autour d'un réseau d'obligations croisées



Au contraire le territoire soumis au droit néerlandais est celui de toutes les libertés économiques les hôtels, les centres commerciaux, les casinos, les établissements de nuits et autres bordels y fleurissent dans la déréglementation et l'absence de droit social et d'engagements forts de l'administration à l'égard des citoyens.


Entre les révolutions arabes qui revendiquent la démocratie, les appels à la dé mondialisation contre ou avec l'Europe ou l'affaire DSK (sexe et FMI) telle qu'elle déchaine les passions on ne peut ignorer qu'en toile de fond c'est le grand débat de civilisation entre morale, crédit et liberté qui demeure et perdure.

Et visiblement de traditions culturelles différentes bien plus que la langue, c'est la réponse à cette question qui divise le plus profondément flamands et wallons.

jeudi 30 juin 2011

Qui est le plus médiatique ?

Au lendemain du premier tour de la primaire entre les candidats écolo qui a vu contre toute attente Eva Joly enregistrer une très large avance sur Nicolas Hulot, la polémique fait rage sur le thème imbécile qui est le plus populaire ?
Que des militants de l’Écologie, supposés  être un tantinet critique de la société de consommation dans laquelle nous vivons puissent à ce point vouloir se soumettre à la dictature des médias contrôlés par les intérêts bénéficiant le plus des commandes de l’État, l'avionneur Dassault, le bétonneur Bouygues, L'africain Bolloré, et l'homme à la triple casquette Lagardère est quand même affligeant.

D'autant plus que les exemples de baudruches populaires s'effondrant en vue de l'isoloir sont légions.

Citons "dents blanches" Lecanuet candidat centriste sans lendemain, Michel Rocard qui enregistra un remarquable 12 % à la tête des troupes socialistes à l'élection européenne sans oublier Balladur qui ne devait faire qu'une bouchée de Jacques Chirac.

Les candidats qui se positionnent dans l'air du temps comme des baudruches sont vite balayés par le souffle de l'Histoire



Il n'y a pas d'autres choix en réalité pour une candidature qui prétend se dresser contre les puissances de l'argent que de s'appuyer sur un programme solide et une force militante mobilisée. C'est même une condition indispensable du succés.

Que l'on compare la performance du candidat "Jospin c'est clair" à celle du même "mon programme n'est pas socialiste .mais l'autre candidat est vieux et nul"


Les écologistes disposent aujourd'hui d'un réel programme, d'une force militante encore faible mais déterminée et de deux excellents portes drapeaux. 

Alors il n'est que temps de se mettre en position de marche vers la victoire

vendredi 25 février 2011

BRP du Post le gars dont DSK devrait se méfier

J'ai cessé de publier sur le Post voici quelque temps en raison de la politique dite de modération en réalité de censure qui y est pratiquée, façon Causeur.
De nombreux contributeurs que j'appréciais ont d'ailleurs au fil du temps soit déserter, soit ont vu leur compte fermer.
Il y en a cependant un qui ne subira pas une telle avanie puisqu'il demeure la Plume du Post la plus mise en avant et aussi il faut le reconnaitre un des rares éditorialistes capables de développer une argumentation avec quelques talents d'écriture.

BRP est farouchement partisan de la candidature de DSK. C'est son droit. Et il ferraille dur.

Malheureusement, chaque jour, il nous donne un peu moins d'envie d'Avenir pour son héros. Entendons nous, DSK pour moi comme pour beaucoup d'autres, c'est le socialiste acceptable par les mêmes forces économique qui soutiennent aujourd'hui l'agité de l'Elysée.


DSK c'est la démocratie dans la paume d'une seule main comme les dés au 421. Une fois jetés, tu dois choisir celui à relancer au deuxième tour.
La question n'est donc pas pour beaucoup d'opposants de gauche ou écologistes s'ils voteront éventuellement pour ce candidat au premier tour, c'est largement exclu, mais si en cas de présence au second tour, ils feront taire leurs objections et iront disciplinés voter pour ce candidat
Pour ma part, je l'ai dit si le PS nous impose DSK, je ferai mon devoir de républicain à ce second tour s'il franchit jamais les étapes à ne pas négliger des primaires et du premier tour.

Mais voilà sur le Post.fr Bruno Roger Petit ne cesse de proclamer que tout citoyen hostile à la candidature du patron du FMI n'est qu'un Sarkoziste déguisé.
Compagnons de route de #MAM et de #Woerth que les écologistes qui exercent leurs droits de se doter d'un représentant.
Complices des convives du Fouquet's que les militants du Front de Gauche qui tentent de faire valoir autour de Mélenchon une vision un tantinet plus radicale de la politique sociale d'une majorité de gauche.

Mais les pires traites aux yeux du BRP semblent être les candidats socialistes aux primaires de François Hollande, à Ségolène Royal ou Arnaud Montebourg, qui  refusent de faire leur le pacte de Marrakech qui continue de polluer après un Congrès  truqué, la perception que les citoyens ont du Parti socialiste.

Il ne faudrait pas, gardant l'image des dés, que des primaires pipées viennent définitivement après ce congrès saper la légitimité de ce parti historique appartenant au patrimoine de notre démocratie.

DSK devrait vraiment se méfier d'un tel soutien. A chaque question économique, écologique, sociale, à chaque débat sur les institutions, la mondialisation, l'Europe, l'argument reste le même, traites, complices de l'UMP. Nous serions tous des Besson qui s'ignorent.

Disons le l'exaspération est proche et il est à craindre que sur un tel socle, la candidature de DSK ne s'effiloche avant même de s'être réellement matérialisée.

Alternativement, le PS pourrait aussi se poser la question d'un programme et d'un candidat capable de rassembler au delà de ses rangs dés le premier tour les diverses sensibilités de la gauche.
De nombreux appels du pied en ce sens, José Bové lui-même l'a laissé entendre, sont venus d'un peu partout.

Mais obstinément, aveuglément, Les thuriféraires du DSK s'obstinent à développer une rhétorique ou l'injure envers les hommes n'a pour concurrence que l'injure faite au bon sens.  


illustration: Nothanks_flickr_cc_by_howdy,im_h.Michael

jeudi 24 février 2011

Magnifiques révolutions arabes

Nous ne savons pas encore si les peuples en colère du Moyen Orient parviendront à conserver la maîtrise de leurs révolutions.
Mais dans cette lutte pour la liberté, les martyrs qui auront donnés leurs sangs, leurs vies pour affronter les voyous en armes de régimes corrompus  vont pour longtemps donner une direction à chaque citoyen.
Ce mois de Février, (décembre pour la Tunisie) sera pour longtemps la Pierre angulaire sur laquelle le monde arabe va bâtir son avenir. les tags #sidibouzid #25janv #17fev seront gravés dans le marbre à jamais.





C'est une grande chance pour notre pays dont la Révolution  constitue le pacte sur lequel le peuple se rassemble pour défendre sa liberté et les valeurs de la République. Nos concitoyens, à l'exception de quelques traditionalistes réactionnaires se revendiquant du christianisme des croisades, n'ont pas loin s'en faut et malgré les attentats du 11 Septembre accepter d'assimiler les peuples arabes à un Islam fondamentaliste moyen moyenâgeux comme les invitaient à le faire leurs propres démagogues au service des marchands d'armes.

Mais désormais, un langage commun, des valeurs partagées, Démocratie, lutte contre la corruption, liberté d'expression vont faciliter le dialogue. A travers l'internet, Tweeter, Facebook, les jeunes de toutes les nations ont échangés leurs messages de solidarité et de soutien. Des liens forts se sont noués, nous en verrons demain les effets bénéfiques dans la reconstruction qui s'annonce.

Nous vendrons demain moins d'armes, de matériels de contrôle des foules, mais nous échangerons l'énergie issue du soleil contre le bois de nos forêts et ces milliers de diplômés demain avec nos chercheurs travailleront à forger les clefs technologique et scientifiques d'un avenir partagé.

lundi 21 février 2011

PS ou le Parti Stupide

Nous avions la semaine passée, le Parti des Stupéfaits découverts avec effarement le débat de l'opposition entre Marine Le Pen et Jean Luc Mélenchon.
Dénoncé par Guy Birenbaum comme un piège dans lequel le leader de la gauche de gauche s'était laissé prendre en participant à la Marinade, opération qui aurait pour but de faire mousser la fille Le Pen. dans son rôle d'épouvantail.
Malheureusement pour nos stratèges de la communication, la jeune femme ne roule pas de l'Oeil comme le Père, et les électeurs qu'elle risque d'attirer à elle verront les efforts de diabolisation comme une preuve de la connivence des élites en échec.
La vérité c'est que la France est veuve d'un parti d'opposition digne de ce nom.
Le Parti Socialiste n'est pas parvenu à fonder sa légitimité sur un congrès sincère, et traîne depuis lors dans un état de spleen ou chacun rêve du prince charmant qui viendrait rassembler d'un coup de baguette magique les petits marquis retranchés dans leurs fiefs locaux entourés de leurs cours.
Le Parti socialiste nous promettait donc un leader, une voix forte capable de traduire l'exaspération du peuple devant le naufrage du président Sarkozy.
Le Parti socialiste devait se transformer en Parti Strauss Kahn sous les yeux émerveillés de la foule des téléspectateurs.
Patatras et Caramba, encore raté !
Le patron du FMI resterait confiait-il pour un peu de temps encore le patron du FMI et le PS devrait donc demeurer encore un peu le Parti Stupide, le Parti du Spleen, sans porte parole, sans message autre que le très mobilisateur: Attendez nous l'Hiver prochain !

Soyons assurés que Marine ne laissera pas une minute mariner l'électeur dans cette piteuse soupe électorale.

mardi 15 février 2011

En débat Marine le Pen et Jean Luc Mélenchon empruntent un programme

Le débat sur RMC info BFMTV entre Marine Le Pen et Jean Luc Mélénchon animé par Jean Jacques Bourdin nous aura appris beaucoup et notamment que les deux candidats alternatifs aux champions des grands partis dominants avaient un programme.
Pas forcément celui que l'on croyait, en fait il semblait qu'ils avaient choisis d'emprunter largement, sans doute pour sacrifier à la mode Poivre d'Arvor, Houellbecq et autres BHL like.
Marine Le Pen tout d'abord. Le programme du papa était fait d'un nationalisme ombrageux dans lequel la charge de l'impôt devait être épargné aux classes industrieuses. Rien de bien différent du programme d'un Moubarak ou d'un Ben Ali.
Fifille innove, changeant son fusil d'épaule, elle s'en est allée puiser dans le programme du Gaulliste traditionaliste Dupont Aignan. Désormais la contribution des plus riches n'est pas exclue mais encore proclamant la nécessité de dévaluer la dette en abandonnant l'Euro, l'épargnant , le rentier n'est plus assurément le centre du monde pour le Front national.
Evidemment on trouvera quelques économies à réaliser sur le dos de l'immigré musulman dont on reste persuadé  qu'il pèse sur le poids social à supporter et qu'il entre en concurrence avec le travailleur indigéne.
Nonobstant, la démonstration générale s'appuyait sur des arguments que l'on a entendus (ou cru comprendre) dans la bouche  d'économistes réputés de gauche comme les économistes atterrés.

De son côté, Jean Luc Mélenchon dont on gardait le souvenir d'un pourfendeur de l'Europe apparu en champion de la gauche, celle du programme commun et européen convaincu, chantre de l'Euro, champion d'une nouvelle économie écologique et durable axés sur la satisfaction  des besoins collectifs et du développement des savoirs. On aurait tord de s'en étonner, mais la force de l'image d'un tribun est telle que bien souvent elle camoufle le fond de son programme.
Dans les statistiques de ceux qui partent en vacances d'hiver, les employés et les commerçants - artisans partagent le même sort, la surprise fut d'apprendre que ce candidat de la gauche affirmée recueillait également leurs faveurs, tandis que la classe ouvrière, celle qui de loin ne va jamais à la neige, privilégiait la candidate frontiste.
Plus que jamais la politique est aussi affaire de sociologie, et disons le rare sont les électeurs qui choisissent de voter contre leurs propres intérêts.
Pour l'ouvrier, l'immigré est une concurrence déloyale qui vient au profit du patronat peser sur le niveau des salaires. De l'accuser de racisme ne fera pas reculer d'un iota les arguments en faveur du Front national qu'il y puise.
La gauche doit aborder la question ouvrière avec un peu plus de sérieux.

jeudi 10 février 2011

Propaganda a la franschese

Il n'y a désormais plus un média important qui ne soit pas contrôlé en France par le pouvoir. Ce n'est pas le sujet de cet article, mais nous devons garder présent à l'esprit ce constat et le rappeler sans cesse.
Ce fut d'une évidence rare en ce mercredi 9 Février 2011.

Jamais, un temps de télévision aussi long n'aura été consacré à la sortie d'un conseil des ministres dont aucun ministre n'a fait la moindre déclaration.
Sur les chaînes d'information en continu, un perroquet débitait sur ce fonds d'images de la cour de l'Elysée les éléments de langage de la présidence: Voyages privés, les temps changent, nouvelles règles, vacances en France et bla bla bla...
Les vacances privées aux frais des despotes prévaricateurs se payent en surveillance des opposants, parfois en livraison de "terroristes" prêts à torturer, et en rétrocommissions sur lesquelles nous n'aurons sous peu plus de juges d'instruction pour enquêter dés lors que le pouvoir aura réussi à leur substituer des procureurs à l'école Courroye.

Mais ce ne fut pas la dernière forfaiture en matière d'information de cette journée particulière.

En effet, le temps d'antenne restant fut consacré à la non déclaration du non candidat choisi par le pouvoir au cas ou les français porteraient leurs bulletins de vote sur un autre nom que celui du Prince des Hauts de Seine.

Madame Strauss Kahn déclarait en effet ne pas souhaiter un deuxième mandat au FMI pour son mari. Cette confidence, d'ordre strictement privé, on peut aisément entendre que le statut d'épouse bafouée soit difficilement supportable dans un pays aussi prude que l'Amérique nous fut assénée comme un fait politique majeur.
Bien évidemment, des commentateurs de la presse institutionnelle furent invités à débattre avec ceux du Figaro.
On notera que les représentants de Paris Match font désormais leur entrée dans le panel autorisé. On attend ceux de Voici et de Gala pour se prononcer sur l'équité politique de ces tribunes.

lundi 3 janvier 2011

Trois catastrophes religieuses

Trois règles religieuses qui mènent à la catastrophe.

La première dans l'Eglise catholique concerne le bannissement de la sexualité


Ses conséquences l'interdiction du préservatif et les milliers de morts supplémentaires du Sida notamment en Afrique et aux Philipines
le célibat imposé aux prêtres et le scandale de la pédophilie religieuse dont nous découvrons à peine l'ampleur.

La seconde est la conséquence de l'interdiction selon la Loi Juive ou l'interprétation de celle ci par certains Rabbins du don d'organes. Résultat Israël est le pays qui en compte le moins. Pour pallier à la pénurie d'organes, la Knesset a voté une subvention de 80 000$ pour l'achat de ceux ci ou pour le financement à l'étranger des opérations de transplantation
Un véritable réseau de trafic d'organes s'en est suivi et dans chaque affaire nouvelle : Kosovo, Philipines, prison américaine le nom d'Israël est plus ou moins associé sans que l'antisémitisme y soit pour rien

La Troisième catastrophe, la crise économique dite des Subprimes trouve une de ses causes dans la finance Islamique. Interdisant le prêt avec intérêt, les produits financiers à base de ceux ci ne pouvaient s'échanger avec les places les plus riches en pétrodollars.
L'imagination est vite venu secourir nos banquiers qui ont su mettre au point l'ensemble des produits dérivés, des paris de Casino, qui ne violaient pas la Loi religieuse.

Soyons clair, on pourrait évoquer le massacre des Albinos en Afrique et quelques originalités meurtrières dans l'Inde mais ce n'est pas à un tour du Monde que je vous convie mais bien à considérer quelques tours de cons récents dont les humains ont fait les frais au nom du Très Haut

samedi 1 janvier 2011

Wikileaks la Censure et les évangiles cannoniques

Comme vous l'avez sans doute lu Julian Assange appartenait avec sa mère à une "secte" dite new Age.
Voilà quelques pistes que cela m'inspire sur la relation entre Vérité et messages quasi messianiques que les différentes interviews du leader de wikileaks ont laissés transpirées

Il est tout a fait certain que les évangiles qu'ils soient cannoniques ou apocryphes ont peu a voir avec le journalisme ou l'histoire tel que nous l'entendons aujourd'hui

Bien au contraire ce sont des textes volontairement réécrits destinés au vulgaire comme nous le montre Humberto Ecco dans le Roman de la Rose tandis que les transmissions originelles sont détruites ou célées.

C'est ainsi que nous pouvons trouver dans les débats et affrontements des premières communautés chrétiennes (mais toujours juives) un écho tout à fait passionant à Wikileaks et la censure et pour aller au plus large la démocratie contre l'autorité du Temple.

Enfin comment ne pas voir en Assange, ce messie de la vérité promis au martyr, tel qu'il se voit sans doute lui-même qui vient défier les vilains.

Fondamentalement le christianisme recrute essentiellement dans les communautés juives qui acceptent mal l'autorité du Temple de Jérusalem, l'exclusivité des sacrifices  et de l'abattage rituel des animaux dont il bénéficie voire sur leurs légitimités même.

Et au delà bien évidemment une transmission officielle de la tradition qui accepte les compromissions avec le pouvoir politique.

 Le point théologique et politique majeur du christianisme est la Révélation. C'est à dire doit on transmettre au croyant la Vérité ou une version édulcorée, allégorique

Cette question comporte aussi celle de légitimité de la transmission orale de l'enseignement de Maitre à disciple contre la divulgation par l'écrit de mystères trop grand que l'on ne peut laisser tomber entre toutes les mains.

De sorte que l'écrit apparait si dangereux que l'on défendra qu'il convient de transmettre uniquement en utilisant le moyen de la double lecture.

D'une certaine façon, on peut imaginer que c'est l'acceptation d'un enseignement tronqué, limité, censuré qui permet l'ouverture aux païens de la tradition juive et qui suscite la lutte contre les hérétiques tel que Marcion qui ouvre les portes de l'ésotérisme à tous.

Les écrits, l'ancien testament pour Marcion sont tout simplement des fabrications tandis que pour les Kabalistes s'y dissimulent les chiffres sacrés de la Transmission.

Le secret, ceux qui y ont accès, la censure, la Révélation dans sa version officielle sont au centre du débat religieux.

La transmission écrite devient ainsi publicité et dans ses fondements une transmission censurée dont le sens réel n'est intelligible que par les clercs.

 Ainsi la majorité des textes évangéliques sont-ils qualifiés d'apocryptes et les homélies Clémentines de Romances sans que nous soyons en mesure de dire à chaque fois si c'est parcequ'ils mettent noir sur blanc une partie de la Révélation qu'il convient de garder céler ou au contraire parcequ'ils s'agit des remaniements successifs qui devaient permettre un enseignement frelaté mais universel.

d'une certaine façon Wikileaks, les anoms qui se portent au côté d'Assange sont les gnostiques de notre temps.

Lorsque l'évangéliste canonique nous raconte la tentation du Christ, la rencontre avec Satan, certains y voient le récit d'une confrontation littéraire avec Simon le magicien

Ne serait-ce pas à ce prophète éternel le défiant Simon le magicien que s'identifierait notre Assange dont la mégalomanie n'échappe à personne ?

Ainsi le débat politique a t-il toujours un écho religieux et comment pourrait-on le nier à l'heure des confrontations renouvelées entre Judaïsme, christianisme et Islam ?