mardi 11 août 2015

Jouons à l'Europe judéo chrétienne

Les nations n'ont jamais existé vraiment, surtout au temps des Rois qui étaient cousins parfois très consanguins, mais des Camps de joueurs, en fait des équipes réunis par des Chevaliers de la Table ronde pour participer à quelque compétition qui ressemblerait à Koh Lanta.

Le Jeu serait plus fidèle à la réalité que l'apparence de la réalité.

Il y a l'Histoire officielle, celle des hagiographes pour lesquels n'existent que le grand homme qui leur distribuent  prébendes et médailles, celle racontée par de brillants esprits nous expliquant le matérialisme dialectique et celles des conteurs des émissions de TV de première partie de soirée nous narrant des fables de trousse-jupons.

Et puis, il y a une autre Histoire, celle ou les nations n'existent pas vraiment mais plutôt des équipes de joueurs autour des Princes s'opposant dans un jeu millénaire né à Byzance sous Septime Sévère opposants les Bleus et les verts, les rouges et les blancs, un jeu pour lequel un Empereur autoproclamé par ses troupes, général illyrien de légions romaines celtes construisit une ville, ancêtre de nos modernes Las Vegas, Constantinople pour pouvoir  mieux y parier autour de hippodrome et institua en religion l'institution arbitrale.

Un jeu plus ancien encore que cela, puisque certains ont suggérés que Daesh détruisait les monuments historiques à la recherche de l'Arche d'Alliance, oui il a eu des articles de presse sur ce thème, afin de mettre la main dessus avant les juifs. Cette information qui semble totalement farce au début, tellement elle parait absurde, énorme, n'est peut-être pas aussi farfelue.

Comment envisager les millions de morts des champs de bataille pour le seul gain d'une place forte fortifiée par Vauban, le sacrifice par Napoléon, avec une froide indifférence, de la vie de ses soldats tant en Égypte, en Espagne qu'au cours de la campagne de Russie si on n'accepte pas un instant une autre réalité.

Et si cette réalité historique là était que Napoléon n'avait participé qu'à un grand jeu vidéo, en vrai, qui devait le mener du Caire à Rome, de Madrid à Moscou sans passer par Vienne mais en mariant toutefois la fille de l'Empereur d'Autriche après s'être précipité à Aix La Chapelle cité de Charlemagne, mais en ratant Constantinople ou pourtant se déclarer une révolution et Londres qu'il guettait depuis Boulogne.


Une vérité historique qui serait celle d'un joueur invétéré pour lequel les hommes ne sont plus que pions sur un échiquier ou sur un jeu de petit chevaux.

Car les Lumières pour scientifiques et encyclopédiques qu'elle soient, naissent dans le contexte d'une société de joueurs et de jouisseurs, que décrit bien dans « que la fête commence » Bertrand Tavenier et qui n'a guerre changé au moment de la Révolution et ses extravagants « incroyables ».

La Révolution elle-même est fille de John Law, cet escroc qui parvint à s'emparer de la monnaie de tout un pays et à le ruiner, sur le dos du petit peuple quelle importance?, dans une frénésie de casinotiers.

Qu'il nous vienne à l'esprit les personnages de Casanova et Cagliostro le magicien, mais aussi aux bains de pieds électriques de Messmer et les circonstances de la rédaction des chefs d’œuvres littéraires de l'époque, Héloïse, le jeune Werther, Candide qui sont celles d'un jeu, de défis que l'on se lance d'un salon littéraire à l'autre.

Alors Napoléon ne serait pas ce jeune général révolutionnaire que la propagande Républicaine nous présente, quelle ironie quand on évoque un dictateur, mais un de ces joueurs de salon quittant le tapis vert pour donner une dimension physique au grand jeu.

Bonaparte serait plus proche alors de ce personnage bien réel celui-là d' Allan Quatermain à la recherche de l'Or du roi Salomon.

Et nos gouvernants loin d'avoir renoncé aux vapeurs de l'opium des boudoirs et fumoirs des cercles de jeux  continueraient de siècle en siècle, financés comme naguère à Constantinople par de puissants Oligarques de miser, miser sur l'équipe susceptible de ramener la pierre philosophale, le Saint Graal et l'Arche d'Alliance pour, comme Alice au pays des merveilles, pouvoir passer à travers le Miroir.

Bon, retournons à nos consoles, Bonnes vacances sur ce clin d’œil, en fait d'Analyse Politique qui nous lasse. 







samedi 6 juin 2015

Parce que Elon Musk est déjanté et moi et moi et moi


Lorsque nous confrontons les idées ou idéologies, nous feignons de croire que le débat est mené par des esprits rationnels héritiers des lumières.

Il n'en est rien. Ou peut-être le vaut-il mieux si on se réfère à ces positivistes français qui ont largement contribué à théoriser le racisme.

La plupart des religions du passé, malgré la chasse aux 65 formes de l'hérésie ou de l' hermétisme entamée par Saint Augustin se sont plus ou moins transmises de génération en génération à travers des groupes plus ou moins restreints, des ordres religieux, des loges, des corporations.

Elles se sont dissimulés dans les courants religieux majeurs que constituent aussi bien l'Islam que le christianisme, l'hindouisme ou bouddhisme pour ne citer que les plus connus.

Dans les grandes assemblées ou se jouent le sort de la planète, des hommes croient fermement à des utopies imaginées bien des siècles auparavant par quelques illuminés mangeurs de champignons.

Dans certains États du Sud des États-unis le législateur a rendu obligatoire l'enseignement de la fumisterie créationniste au même titre que l'évolution, de manière paritaire et impartiale.

Les universités sont placés souvent sous le patronage ici des mormons, là des baptistes, là sous l'influence de généreux donateurs, milliardaires scientologues où autres adeptes de la théorie des argonautes, des sages de Thulé où de sagas en macédoines (salades) diverses et avariées mongoliennes, celtes, persanes, vikings

Les jeux vidéos avec ou sans le mysticisme, l'ésotérisme, l'ascétisme parfois qui caractérisaient les illuminés du passé ont diffusés dans les nouvelles générations ces mêmes fantasmes enrichis des progrès de la science, le plus souvent pour s'en moquer, pour permettre à chacun justement de prendre ses distances mais l'expérience prouve que beaucoup projettent le jeu dans le réel et vivent ainsi le Monde à travers des lunettes dites avec juste raison de réalité virtuelle.

Pas un gang moderne qui ne cultive l'un de ces salmigondis improbables comme base de sa Loi interne

Loin d'être gouvernés par la loi du matérialisme dialectique, la planète ressemble à un océan démonté que traversent des nefs aux équipages composés de fous furieux.

L'un de mes héros modernes n'est pas un personnage de bandes dessinées, de romans d'anticipations ou de jeux vidéos mais un chef d'entreprise vénéré par les marchés dont on imagine bien dans quelle quête il s'est lancé.
De la voiture électrique, à la centrale électrique planétaire géante composée des millions de batteries à domicile qu'il vient de lancer, du tube qui doit propulser les métro aériens modernes à l'horizontale mais qu'il imagine sans doute à la verticale en direction de l'espace, de sa société de navettes spatiales, à l'école expérimentale réduite qu'il a imaginé pour ses propres enfants, Elon Musk se comporte comme un NOÉ moderne, préparant la survie de l'espèce dans l'Arche avant le déluge.

Elon Musk est mon héros parce qu'il est The Man With a Mission et que le message implicite est celui-ci : les temps sont révolus et peu seront sauvés.

Bien évidemment, il n'est pas le seul à se sentir habité d'une telle mission, ce serait même parmi nos milliardaires et dictateurs du Monde une caractéristique assez partagée. Beaucoup sont à la recherche du Graal, l'élixir de longue vie y compris les dirigeants de Google.

Avec bientôt 11 milliards d'habitants sur la planète, on peut imaginer que la boisson magique sera réservée à une poignée de héros sélectionnés par le grand druide comme nos amis Astérix et Obélix.

11 milliards d'habitants en 2050, les scientifiques s'interrogent sur la possibilité de la planète de nourrir tant de Monde et quand bien même, avec 50 ans de plus.

Ceci alors que sur une période de 50 ans à 100 ans nous savons que statistiquement se produiront quelques catastrophes naturelles d'ampleur comme celles qui ont détruit le port d'Alexandrie, la civilisation minoenne ou l'Atlantide, Fukushima
Il y aura des tremblements de terre, des éruptions volcaniques, des tsunamis, des années froides, des années chaudes, des épidémies, des chutes de comète.

Nous le savons tous en essayant surtout de l'oublier.

Mais dans la tête de ceux qui nous gouvernent, qui nous ont gouvernés, nous gouverneront l'idée que l'on puisse « sauver », épargner tout le monde ne vient même pas à l'Esprit semble-t-il. Ils sont parfaitement résignés au mauvais sort du commun comme l'a montré leur indifférence aux millions de morts des deux premières guerres, les déportations de Staline, les camps de la mort nazis.

Ils ont peu sinon pas du tout de bienveillance, de compassion envers les populations, le FMI
oserait-il ses propositions qui condamnent le peuple grec, L'Oligarque Paul Singer miserait-il contre le peuple argentin sans risquer le peloton d’exécution, jouerait-on la vie des Ukrainiens, des palestiniens, des syriens, des irakiens autour d'une table verte comme si les habitants n'étaient que des fourmis rouges à écraser, s'il en allait différemment?

Et justement cette société de Thulé qui rassemblait autour d'Himmler quelques éons élus nous semblent avoir essaimés, comme si un mauvais vent avaient favorisés la dispersion des pollens.

Des raclures assumées veulent couper l'accès aux soins des plus pauvres, ne plus s’embarrasser des vieux et des handicapés, laisser couler les barcasses de réfugiés, assumant toutes les idées de l'idéologue puante Ayn Rand dénonçant sans cesse les hordes de parasites sociaux de la République sociale, au nom de la Raison objective autre avatar du positivisme Arthurien. (d'Arthur Comte et du roi Arthur de la table ronde).

Dés lors lorsque les climatologues nous décrivent leurs projections alarmantes, loin de susciter la mobilisation générale que l'on pourrait imaginer, nous assistons au contraire à un durcissement de la pensée élitiste de la forme A quoi bon, sauver toute l'humanité puisqu'elle est de toute façon condamnée.



Et nous sommes là comme des spectateurs d'un tableau de Jérôme Bosch se faisant réciter par le guide l'enfer de Dante pris soudain d'un immense Fou-rire, rire de fous nous mêmes, ayant à l'esprit ce que confiait de la société du Vril l'ingénieur allemand Willie Ley (voyez wikipédia) que ces adeptes pensaient qu'il était possible de découvrir le secret du Vril en contemplant la structure d'une pomme coupée en deux.

Ce rire, nous prenant par vagues déferlantes jusqu'à l'ultime agonie portant cette pensée absurde que selon toute évidence nous allons essaimés dans l'Univers la crème des crèmes des plus déjantés de l'humanité.

Note: Pour les fanatiques de la pomme informatique, la pomme coupée en deux appartient aux Beatles
Oui, un jour Je vous ferais un beau blog wordpress
























dimanche 26 avril 2015

Hédonisme pour les masses


Nous savons tenir en France un philosophe de l'hédonisme, Michel Onfray qui récemment en a fait une raison nouvelle de s'opposer à l'Islam.

L' Hédonisme est un Graal, celui que les seules classes opulentes peuvent prétendre atteindre, tout en s'en cachant bien.

C'est ainsi que la famille royale anglaise nous présente l'image d'une famille sage, grands parents ennuyeux et petits enfants, devenus jeunes parents pouponnant bien loin des frasques prêtées à la Gentry.
Mais le peuple sait bien qu'il s'agit d'un paravent parce qu'il faut aussi montrer que l'argent permet d'atteindre au Walhalla de l'hédonisme des Dieux et les gazettes ne s'en privent pas. 

Khajuraho-dalbera CC.


Le Roi Juan Carlos à peine délivré de ses charges officielles est parti dans une année sabbatique frénétique, en compensation de son abstinence de Safari à l'éléphant pour cause d'indiscrétion de presse scandaleuse.

Nul n'est dupe.

En portant leur affection à la princesse Diana, cette presque roturière, les masses montraient un bonheur partagé de voir l'une de ses membres casser le plafond de verre et pouvoir afficher son droit aux frasques des riches.

Dans les révolutions populaires, on observe deux tendances, l'une revendiquant l'Hédonisme pour tous, façon Rabelais, très minoritaire l'autre plaidant le rigorisme moral.

Ainsi pendant que le Concile de Constance rassemblait le plus grand bordel que l'Occident n'est jamais connu, la Bohême après la condamnation de Jean Huss connaissait une révolution de type morale. Les taborites ayant décidés de détruire toutes les villes et leurs habitants, comme autant de Sodome et Gomorrhe, se réservant de n'en reconstruire que 5 conformes aux prescriptions divines nous raconte Georges Sand dans son livre consacré à Jean Ziska.

Le Calvinisme, les mouvements Quaker, les diverses sectes religieuses partis pour l'Amérique se proposaient d'y créer des sociétés respectueuses de la plus stricte morale divine

Le communisme aussi dans sa grande majorité, comment ne pas voir entre le régime khmer rouge abandonnant Phnom Pemh et massacrant sa population et nos taborites de Bohême rasant les couvents et les villes qui résistaient à la conversion, une certaine parenté ?

Pour simplement pouvoir assurer sa subsistance une famille populaire doit rester unie et additionner plusieurs salaires dont celui des enfants pour penser garder un toit à elle.

Contre le communisme austère, ce que le rideau de fer économique imposé ne pouvait que renforcé, les classes dominantes se mirent à promettre à la nouvelle vague issu du peuple un soupçon de révolution libertaire : l'hédonisme pour tous, la société de consommation universelle. Mais pas partout, uniquement pour les habitants de la nouvelle Rome. Dans les colonies seules les élites continueraient de s'adonner aux plaisirs libres, le peuple fournissant les jeunes garçons à Taormina et des filles un peu partout.

La classe moyenne devait adhérer largement au programme comme elle s'affichait volontiers au Club méditerranée ou au camp naturiste branché, comme le Cap d'Agde. Pour les classes populaires il faut tempérer, les bons CAF et les chèques vacances ne permettent pas de dépasser l'horizon de Berk plage, ou d'Argelès
Si l'hédonisme n'est pas loin de là que cette caricature, il est temps libre consacré à l'amour, aux arts, à la culture, temps de méditation, journée consacrée aux dieux aussi, c'est surtout le côté sexualité libre qu'exploite le marchand de musiques et d'images,

C'est bien encore ce modèle que nos chaînes commerciales tentent de promouvoir à travers les émissions dites de télé réalité populaire de plus en plus dénudées et cocainées.

Seulement la classe dirigeante tient un discours opposé, affirmant que le temps des vaches grasses est révolu et que le Peuple doit à nouveau se serrer la ceinture et se contenter de vivre son rêve par l'intermédiaire de stars du sport spectacles, de starlettes du porno et de quelques nouvelles Princesse Diana.

Le Dimanche ne saurait, pas plus que le vendredi ou le samedi, rester le jour du Seigneur ou du batifolage mais dédié comme les autres au service des maîtres de la Bourse.

L'hédonisme redevient chasse gardée des élites, corrompues bien sûr.



D'ailleurs dans les quartiers abandonnés, celui-ci a rarement dépassé le stade de la consommation de crack et des beuveries à la britannique du vendredi soir. Amy winehouse est peut-être une icône, mais une icône tragique de cette société là,

Dés lors revenu de l'arnaque, le peuple exige un retour de la norme morale, soit par un résurgence du religieux comme l'avait prédit André Malraux et c'est ce que l'on peut observer en quartier d'Islam, soit par le biais d'une règle civile sans laxisme au respect quasi militaire, ce qui est le programme du Front National.

Notre gauche libérale n'a pas changé de logiciel comme elle aime à le dire, elle continue de promettre l’Éden tout en assurant qu'il n'y a plus d'argent pour assurer ce programme.

Pour se donner un semblant de valeur morale, elle multiplie les mesures punitives: on ne fume plus en terrasse des bars, on conduit à 70 à l'heure sur les nationales et on remplit soigneusement 4 poubelles quand il n'y en a en réalité que 2 de trier effectivement. Tandis que l'ex futur candidat à la présidentielle occupe le banc des accusés pour proxénétisme, ses compagnons de route promettent de légiférer sur la prostitution,

La société punitive de nos socialistes libéraux vient se substituer à celle qui avait imaginé un ministère du temps libre et fêtait ponctuellement l'anniversaire des congés payés du front populaire et le programme social du CNR.

Une autre des promesses de l'Hédonisme universel fût la promesse du voyage pour tous. On a chanté avec Cat Stevens Katmandou, on a regardé Emmanuelle en Thaïlande, on a réservé pour Goa.

La libre circulation des personnes sur une planète propriété de tous était le pendant du libre flot des marchandises. Mais il fallu bien vite déchanter, les populations du quart monde n'étaient évidemment pas concernées et celles qui y parvenaient ne pouvaient réserver un siège low cost de Charter mais un billet hors de prix sur le radeau de la méduse d'un passeur de clandestins. Enfin dans l'entreprise le diplômé de l'université voyait le cadre supérieur muni de son stage à Harvard lui signifier qu'il demeurerait à l'étage du dessous toute sa carrière et son droit universel au Voyage se résumerait à une semaine en Tunisie dans un village bleu blanc rouge Fram,.





La droite classique n'avait point tant promis ne se cachant pas de poursuivre une politique de l'epectase réservée aux beaux quartiers et un régime sécuritaire dans les périphéries. Elle ne déçoit donc pas à Chantilly, Arcachon ou à Deauville, ses terres d'élection. Elle peut-même se rallier les bobos en faisant la promotion de la voile solaire dans la baie, la rade et le Bassin.

Face aux revers qui s'annoncent, les philosophes de l'hédonisme Bernard Henri Lévy et Michel Onfray rejoignent tout à coup la droite et l'extrême droite dans la dénonciation du nouvel ennemi commun l'Islam plutôt que d' interpeller ces politiques porteurs des promesses trahies qui ont cru sauver leur cul et leur droit au cul, en se délestant du poids des classes populaires.

Car l'Islam, historiquement est la voiture balai de la course à l’échalote occidentale Il s'épanouit dans l'ancienne Carthage là ou Saint Augustin avait dénombré 85 hérésies, On le trouve vainqueur facile sur les terres de la guerre des icônes, il trouve chez les anciens bogomiles de nouveaux convertis qui l'aideront dans la conquête de la Serbie. Il est tellement assimilé aux hérésies que « Saint Sava (1169-1236) écrit dans sa loi et les "Écrits sur la religion musulmane" (tirée de l'Nomocanon byzantin), alors que ce n'est pas encore considéré comme une religion, mais plutôt comme une nouvelle hérésie chrétienne » nous dit Wikipédia. Il est dissidence et rébellion.

Sa transformation en armée de résistance intervient après que l'Occident eut abattu les leaders progressistes du proche Orient élevés à l'école des lumières comme Gamal Abdel Nasser.

Il est donc conséquence d'une politique inconséquente que l'on veut poursuivre encore et encore sans n'avoir plus rien à offrir dans l'attaché case du ministre de la finance.

















mardi 3 mars 2015

Monothéisme et Donation de Constantin

Confrontation de civilisation.

Le thème à la mode qui semble faire autorité dans le débat est celui d'une confrontation entre deux civilisations, j'ai nommé d'une part l'Islam et d'autre part la chrétienté grèco romaine et son allié le judaïsme, parfois aussi résumé sous l'appellation de civilisation judéo-chrétienne.

C'est comme disent les anglo- saxons du bull-shit, ni plus ni moins.

Voici pourquoi.

Si je suis capable de reconnaître l'originalité de la civilisation chinoise, où celle de la civilisation indienne polythéiste et le premier ministre indien Modi nous vient d'un parti hindouiste, ce qui n'est pas sans créer quelques tensions religieuses dans le pays, il m'est assurément plus difficile de trancher entre trois monothéisme d'origine commune.

En cette réflexion de quelques lignes, je ne peux bien évidemment vous apporter une démonstration étayée qui devrait prendre le temps d'un livre.

Je vais donc être bref. On se perd en conjoncture sur l'origine du monothéisme juif, lui attribuant parfois quelques parentèle égyptienne.

Elle est pourtant évidente, écrite noir sur blanc dans la Bible.

Le monothéisme n'a qu'une seule origine et elle est militaire.

On ne sait quel Dieu-Roi, le Pharaon d’Égypte le plus probablement propose à Abraham en l'épargnant de rentrer à son service en tant que troupes mercenaires avec sa ou ses tribus mais c'est à ce moment-là qu'il sacrifie au Dieu unique.

Le Dieu de la guerre. Dans les faits cela ne change rien au début aux dévotions polythéistes anciennes, on a retrouvé des statuettes bien païennes dans l'habitat juif très tardivement, mais pour l'essentiel, la troupe est consacré au Dieu de la guerre. Ici Yahvé pour ne pas le nommer.

Dans un Univers polythéiste, on oublie que la troupe mercenaire, mais aussi la légion romaine, qu'elle soit composée de Celtes, de troupes de la Thrace ou de combattants venus de l'ancienne Carthage se voit dévolus à ce seul Dieu, celui de la Guerre.
Ce peut-être Jupiter ou Toutatis ou Thor, mais la troupe mercenaire qui vit à l'écart de la population générale sur une hauteur qui surplombe la ville ou au milieu de celle-ci mais dans une enceinte militaire avec son propre Temple comme on peut le voir par exemple à éléphantiasis en Égypte.

La civilisation romaine est une civilisation militaire et il n'y a pas une nation qui n'est été enrôlée où réduite en esclavage.

Le monothéisme se construit dans l'enceinte militaire et il en déborde par les vétérans installés ici et là en des points stratégiques.

On reproche à l'Islam de prêcher la guerre sainte. Il ne le fait pas différemment des autres monothéismes et Mahomet se souvient-on est aussi un chef de Guerre. Il n'a sur ce point aucune originalité: il s'inscrit même dans la continuité de Constantin, général de Légion Celte mais illyrien lui-même de trancher pour un monothéisme militaire «  Par ce signe tu vaincras « que l'on imposera progressivement puis définitivement aux populations.
Pour l'essentiel, la conversion de Clovis n'est pas différente de celle de Mahomet : elle est fille de cette, fausse, donation de Constantin.

A ceux qui s'indignent de cette guerre des trois monothéismes, qui vénèrent pourtant le même Dieu, n'hésitons pas à répondre : Oui, mais le même Dieu de la Guerre.

Alors la société civile voudrait parer ce Dieu de vertus plus aimables, en faire un Dieu pacifiste, égalitaire, miséricordieux mais c'est tout à fait impossible. Par Définition.
Si les combattants ont besoin d'avoir Dieu à leurs côtés comme le chantait Bob Dylan, la guerre elle-même n'a de raisons qu'économiques, celles de la recherche insatiable du butin des pillages qu'il faudra encore défendre par de nouveaux combats.