vendredi 19 novembre 2010

le LOL gouvernement Hyperbourgeois pris dans la tourmente du Karachigate

Les éditorialistes et autres commentateurs blogueurs politiques nous ont expliqués le remaniement par deux arguments assez contradictoires: Nicolas Sarkozy se serait mis en configuration électorale pour 2012 ou un Hyper premier ministre aurait pris le pouvoir dans ce qui serait ni plus ni moins un quasi putsch RPR.

Au vrai, l'actualité n'aura pas tardé à nous révéler les mystères de la composition nouvelle de "la Copola".

Le Karachigate !

Le président ne pouvait ignorer l'audition prochaine de Mr Millon,  les dossiers de cette nature semble atterrir sur son bureau via les services du garde des sceaux en temps réel.

Le gouvernement aura donc été composé comme une légion romaine en formation de tortue: tout le gratin de la bourgeoisie RPR en renfort autour du président et du pouvoir à conserver, comme le confie Alain Juppé, chargé de veiller sur le secret défense, La France est en grand danger de voir la gauche arriver aux commandes confiait-il en justifiant son parjure.

Donc, ils se haïssent tous s'étant trahis mutuellement maintes et maintes fois et se retrouvent pour former ce LOL gouvernement qui ressemble à la garde Berlusconiene italienne qui avec l'aide du Vatican fait front commun autour du client de prostituées mineures plutôt que d'ouvrir la voie à une opposition "d'avorteurs".

Deux gouvernements "voyous" pour affronter la crise, les intérêts supérieures de la classe bourgeoise priment sur toutes autres considérations. 

mardi 16 novembre 2010

La facturation du réseau virtuel, nouvelle recette de l'Etat

Je l'ai écrit dans l'article précédent le pseudo déficit imputé à la collectivité publique nationale n'en est pas un. Il s'agit d'investissements réalisés parfois très lourd au profit de lobbies sont parvenus à dissuader l'Etat d'en facturer l'usage.

Ainsi du Réseau général virtuel. kesacko ?
En dehors des routes, canaux, voies déjà tracées, il existe un réseau virtuel qui comporte toutes les "routes", tuyaux, canaux de communication possibles donc virtuel, mais aussi les voies physiques dont on évalue la disparition, le prolongement, le doublement
L'entretien de ce réseau coute très cher, services du Cadastre, Architectes des bâtiments de France, de l'environnement, études juridiques.
Lorsque l'Etat a concédé par exemple une ligne haute tension à Réseau électrique de France, ou un tracé à Réseau Ferré de France ou une portion d'autoroute à tel adjudicataire, il omet de facturer tout simplement les frais de maintenance du réseau virtuel.
Pourtant ce réseau continue d'être maintenu au profit du concessionnaire du réseau physique bien souvent.

On doit imaginer par exemple que même sur les autoroutes concédées, soit dans l'avenir ajouter au péage de l'ouvrage physique la perception d'un droit d'entretien du réseau virtuel.

Des économistes qui perdent les pédales un peu vite

Devant la politique de quantitative easing du Président de la Fed Bernanke et les plans de relance que souhaiteraient Obama, certains de nos économistes s'étouffent de fureur contenue ou au contraire se répandent en invectives comme ce gérant de fond sur BFM TV dont je tairais le nom.


Pourtant les autorités américaines en définitive appliquent plus ou moins (plutôt moins, il préconise une relance beaucoup plus massive) les recettes préconisées par Nouriel Roubini, le docteur Doom qui avait prédit la crise et que tous encensaient voici deux ans.
Lancer la planche à billets qui fait mécaniquement baisser le dollar, redonne de la compétitivité et relance l'activité, jusqu'à un niveau d'inflation suffisant pour croquer la dette et redonner aux actifs une valeur nominale supérieure ou égale à celle enregistrée dans les comptes des banques. De toutes façons, il vaut mieux croiser les doigts pour que ça marche parce que dans le contexte d'archéo libéralisme du pays, et on sait qu'il s'apprête à reconduire les baisses d'impôt "Bush" en faveur principalement des plus aisés, il n'y a guère d'autres propositions crédibles. Il faudra bien un autre siècle pour que cette nation consente à entrer dans la civilisation post coloniale.

Les fondamentaux de la crise étant dans la répartition des revenus, et l'arbitrage de la valeur, il nous faudra nous armer de patience.

Les chinois ne réévalueront pas significativement le Yuan, ils sont en compétition sur les marchés avec l'Inde et la Corée et ont besoin de rester les mieux disants à l'exportation ne serait ce que pour financer leurs énormes besoins de matières premières et surtout s'éviter un ralentissement générateur des troubles sociaux dont le pays, quand la censure ne nous le dissimule pas, ne semblent pas avare.
 En acceptant une baisse du dollar, ils consentent en définitive une marge arrière, un discount au client sur les ventes réalisées ce qui reste du domaine du supportable. Pour les rois du pétrole, la baisse du dollar est évidemment acceptable tant que la consommation ne baisse pas ou que le grand protecteur après le très Haut ne décide au nom de la Crise et des économies nécessaires de rapatrier ses armées qui maintiennent leurs régimes dictatoriaux et corrompus aux manettes.