samedi 24 septembre 2011

La Crise rappel utile

         Quand on évoque les raisons de la crise financière les analystes omettent sciemment de rappeler quelques éléments du contexte dans lequel elle s'inscrit.

Le premier de ceux ci: nous sommes en guerre, plus précisément les États-Unis, mais bien évidemment nous mêmes les européens en tant qu'alliés contraints (et victimes collatérales )

Les états-unis n'ont jamais cessés en fait d'être en guerre, mais après la chute du communisme, conversion de la Chine à l'économie de marché et chute du mur de Berlin, la Paix a semblée menacer le conglomérat capitalistique américain  composé des piliers de la finance symbolisé par Wall Street, du Lobby militaro industriel, et des oligopoles de l'énergie: pétrole et charbon.

Parce que les élites américaines n'ont pas sues ou n'avaient pas d'intérêt dans la démilitarisation du pays et la reconversion de cette industrie elles ont relancées une guerre dont l'argument est le pétrole, la morale la défense de l'allié Israélien et une liberté que la chute du communisme ne menaçait plus et la conséquence la création monétaire sans retenu assortie de l'innovation financière la plus fantaisiste.

Ce qui justifie la guerre du pétrole n'est pas tant sa pénurie, aisément gérable sur le long terme, que la régulation des prix tentée par les pays de l'Opep. La vrai rentabilité du pétrole est dans la spéculation sur son cours que favorise la pénurie (le pic pétrolier, réel, mais que l'on nie pour éviter le développement d'énergies alternatives) et l'incertitude politique. L'état de guerre et de tensions est indispensable à ces variations de cours qui génèrent l'essentiel des profits spéculatifs.
Partout ou l'on trouve du pétrole quand bien même ce serait Chavez ou Ahmadinejad qui en aurait la maîtrise, on peut être assuré qu'il finira in fine dans nos réservoirs.

Il y a suffisamment de producteurs et les lieux de production sont suffisamment diversifiés pour comprendre que ce n'est pas l'approvisionnement en pétrole dont on veut s'assurer mais bien la maîtrise des conditions de sa commercialisation ou plutôt son absence de régulation contraignante

Les 15 cyclones annuels qui menacent chaque année les champs pétroliers du golfe du Mexique sont de ce point de vue le signe divin qui prouve que le Ciel a fait sienne la devise Greed is good.






Dans ce contexte, il importe peu de savoir si les évenement du 9/11 ont été exploités de manière seulement opportuniste ou pas. La poursuite de la guerre était inscrite dans l'Agenda du "vice" président Cheney du secrétaire Rumsfeld et probablement du Président Georges Bush

Mais la guerre coûte chère 1600 milliards$ l'an, c'est à dire l'équivalent de la totalité de la dette de la France. Le peuple américain n'aurait sans doute pas supporté les sacrifices que cet effort supposerait. On lui a donc pour l'essentiel cacher les inconvénients, en la privatisant, ce sont en majorité des troupes mercenaires qui se battent sur le terrain, la conscription est une histoire ancienne, et ce sont des sous traitants qui assurent
l'essentiel des missions.
L' économie de Guerre requiert d'importants sacrifices de la part de la population et sa poursuite aurait pu rencontrer l'hostilité du commerce et de la finance traditionnels. Le gouvernement américain a imaginer éviter cet écueil par la création monétaire. Aux énormes budgets de la dépense militaire, on a surajoutée par l'endettement gracieux, la cavalerie le coût du maintien du bénéfice d'une économie de temps de Paix pour les citoyens.

Des emplois, des maisons, des voitures, des études supérieures, l'ensemble financé en monnaie de singe le dollar ou plutôt le papier des emprunts souscrits par les consommateurs américains avec lequel Amérique a payée ses fournisseurs: Chine, Europe et pays producteurs de pétrole.

Un système fondé sur le mensonge, qu'auront facilités la corruption tout azimuts des gouvernements et le contrôle universel des médias, Murdoch & Co, qui permettait à la fois aux capitalistes les profits les plus indécents et au peuple de croire que la société d'abondance n'aurait pas de fin, un système qui n'aura pas connu de réelle contestation interne s'effondre.



Pourtant quand bien même le proche Orient serait pacifié, démocratique (ce qui ne se produira pas si les républicains qui soutiennent les extrémistes israéliens l'emportent ) rassurons nous l'état de guerre est destiné a perdurer. Déjà l'Empire nous désigne l'immense défi qu'il entend relever face aux nouveaux géants asiatiques: Chine, Inde

Nous avons connu l'économie en temps de guerre et de paix à la fois, nous nous dirigeons vers les temps de l'économie en temps de guerre seulement.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire