samedi 1 octobre 2011

François Fillon stupide fossoyeur de l'entreprise

Le général de Gaulle affirmait que la politique de la France ne se faisait pas à la Corbeille.
Bien évidemment c'était une formule comme Jacques Chirac dénonçant la fracture sociale ou Nicolas Sarkozy revendiquant l'héritage de Jaurès.

Le grand Charles prononçait la célèbre phrase le 28 Octobre 1966. Depuis 4 ans déjà, il avait comme premier ministre l'ancien fondé de pouvoir de la banque Rothschild, Georges Pompidou.

François Fillon Fossoyeur #FFF pour les intimes vient de faire une déclaration qui ne restera pas dans les annales tant nous sommes habitués aux discours de nos politiciens corrompus : Il faut rassurer les marchés financiers.
Qu'est ce donc qui pourrait rassurer messieurs les industriels et financiers qui se sont partagés pour 1% d'entre eux 85% de la valeur ajoutée des 10 dernières années ?

Nous le savons et la confédération patronale italienne vient de l'énoncer avec la force d'un ultimatum dans des termes que notre Medef choisit quant à lui d'édulcorer.

Liquidation des services publics, privatisation généralisée eau, éducation, santé. Restauration de la "compétitivité" des entreprises par la baisse des charges et des salaires: le nivellement par le bas au niveau de la Chine.
Or ce sont ces mêmes revendications que s'empressent de vouloir satisfaire les marionnettes politiques qui paniquent le plus les milieux financiers et leurs économistes. C'est qu'en effet la potion ne pourrait nous entraîner que dans une nouvelle récession, privant les états de recettes fiscales et en conséquence de leurs facultés à rembourser la dette contractée.
Bien plus les deux économistes en chef de UBS (union des banques suisses) soulignaient dans un rapport secret ayant opportunément fuité le risque d'émeutes populaires, voire de golpe fasciste en Europe en raison même de la politique suivie
A l'UBS, ils ne sont pas les seuls, la banque bien aimée par nous, Goldman Sachs, celle là même qui vient d'obtenir que son ex vice président europe Mario Draghi  prenne les rênes de la #BCE recommandait à ses clients privilégiés dans un long mémo de 50 pages de jouer la Crise, la grande Crise, révélait cette semaine des journalistes du WSJ qui ont pu en prendre connaissance.
Le candidat choyé par l'appareil patronal de l'opposition socialiste François Hollande ne tient pourtant pas un autre discours que celui de FFF avec en écho le pantin Manuel Valls qui vient surenchérir à la manière d'un vulgaire Copé.

Voyons ce qu'il en serait si loin de se comporter en vaillants larbins de la Finance nos politiques européens avaient affrontés la question de la Crise par la seule réponse qui convient: Taxer la Finance.

Par exemple en instituant un impôt sur le capital de 3%. Ils auraient assez largement atteint l'objectif de 600 M€ qu'ils viennent de s'engager à apporter au Fond européen en création. Pour cette dette d'un montant X qui inquiète tant les marchés en effet la solution adoptée revient en réponse à la crise à élever la dette à X + 600 M€. soit X1 la nouvelle dette à laquelle il faut ajouter un coefficient Yd mesurant la méfiance de la finance envers les solutions qu'elles préconise elle-même en effet elle fait de plus porter son remboursement à la fois sur le consommateur et le contribuable modeste, 2 facteurs de récession.

En taxant la Finance et les circuits financiers comme évoqué plus haut la Dette X s'écrirait X-600M€ soit X2 la dette après contribution de la Finance. Différence entre X1 et X2 quelques 1200 M€ et la confiance retrouvée dans la capacité des Etats de faire face à leurs remboursements par la croissance.

MAIS ON NE PEUT PAS TAXER LA FINANCE.

photo flickr CC


Prouvons que nos entrepreneurs et financiers y auraient largement gagnés. Le Guardian nous apprend que la Crise de la dette à fait perdre en 1 mois l'équivalent de 1500M€ en valeur aux bourses européennes. Sans parler de la valeur des millions de PME non côtés.

La Taxe aurait donc éviter la destruction en valeur de prés de trois fois son montant.

Venons en à la justification du titre François Fillon Fossoyeur et les PME. Dans la crise aggravée que joue la finance appâtée par la proie de la privatisation des services publics, les entreprises vont souffrir. Le gouvernement avec le peu de moyens qui demeureront à sa disposition décidera de sauver les bijoux de famille, les TOO big too fail, les banques Dexia, les AREVA, abondonnant les PME moribondes au convoi funéraire. Petits patrons vous voilà prévenus

Mais TINA, il n'y a pas d'autres solutions nous ânonnent nos fossoyeurs

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