jeudi 7 mars 2013

Un vrai plan pour l'Automobile

 le Taxathon du gouvernement continue participes toi aussi avec la Taxe sur le Diesel


L'inconséquence de nos gouvernants, attribuable pour une part à la forte pression des lobbies, de l'autre aux concessions stupides faites aux vestales du libéralisme qui président aux destinées de l' Europe et pour un derniers tiers aux exigences de nos créditeurs ne peut se mesurer mieux que sur l'état de notre industrie automobile en perdition.

La politique de bas revenu pour les classes populaires (dites de maîtrise des coûts plutôt que des bonus) et d'ouverture des frontières a bien été anticipée par Carlos Ghosn qui a délocalisé une grande partie de la production de Renault, et lancé (ou soutenu) la ligne Low Cost Dacia.

En contre partie, les modèles produit en France devaient être constitués de véhicules électriques destinés aux flottes d'entreprises et pour lesquels une usine de batterie avaient même été programmée

Entre le Low Cost et le Carrosse électrique High Tech d'importation, la classe moyenne inférieure aurait été autorisé à continuer à acheter des véhicules diesels, une spécialité française, et la classe moyenne supérieure le 4*4 allemand mais hybride qui lui permet d'afficher son statut. (de gros con certes mais plus riche que toi )

Patatras, Le beau Schéma est tombé à l'eau. Pas pour la partie allemande, Le groupe Volskwagen brille de mille feux, mais pour tout le reste qui concerne les victimes de la crise : Les PME en manque de crédit, la classe laborieuse en voie de précarisation, et la classe moyenne soucieuse d'épargner pour une retraite qui s'éloigne plutôt que de remplacer la berline familiale qui dispose après tout d'un pot catalytique et d'un moteur diesel prévu pour durer.

De sorte qu'il faut se résoudre à fermer les usines tout en laissant la porte grande ouverte aux voitures coréennes (sous peine de subir l'HUMILIATION d'une déclaration conjointe de messieurs Rehn de Bruxelles et Lamy du Volapük), enregistrer le départ des fabricants de pneus, et l'extinction des hauts fourneaux du Nord.

photo CC paternité de Ramón Cutanda

Il nous faut faire quelque chose se mirent à réfléchir dans leurs Ray Ban sur la terrasse du Fouquet's en stage de Minckitude les conseilleurs du Think Tank socialiste, le bon peuple commence à se gââter.

Il faut frapper fort les esprits, insister sur la fibre écolo du gouvernement, surtout à la veille de signer l'autorisation de construction de l'aéroport du marais de Notre Dame des Landes, si précieux pour Vinci et l'ego de notre premier ministre.

Oui, mais pour l'écologie comme pour le reste, il n'y a plus d'argent. Tout au plus pourra-t-on démonter une centrale nucléaire tous les deux quinquennats répondit un économiste replet sous contrat de Conseil à Bercy pour le compte de la mission de la banque du Lézard dont il percevait là allongé dans le transat les premiers dividendes

J'ai une Bonne idée répondit un communiquant spécialement attaché aux pas de la ministre verte du logement réputée frondeuse et bavarde, interdisons le diesel !

Quand tu as une idée c'est déjà beaucoup trop plaisanta l'économiste, taxons le plutôt, on comble le déficit et la ministre de l'écologie d'un coup d'un seul.

C'est ainsi qu'en ce Dimanche soir la France disposait d'un plan de réduction du déficit de nature à satisfaire Frankfurt et Berlin et d'une stratégie d'Hara Kiri de notre industrie automobile qui ne pouvait que faire sauter de joie compère Barroso.

C'était stupide, certes, mais le gouvernement avait fortement besoin d'une nouvelle taxe, et pas d'une taxe sur les riches qui savent trop bien consulter les avocat d'affaires pour y échapper, mais d'une taxe sur le commun des gens qui n'ont que le conseiller de la caisse d'épargne pour les orienter vers les Sicav de Junk bonds de Natixis pour placer le viager de Mamy et assurer ainsi le paiement de sa prise en pension à la maison de retraite. Une taxe, morale bien sûr, pour faire passer la pilule.

Hélas celle sur le tabac était déjà comprise dans le collectif budgétaire mis en déroute par le choix de ne pas renégocier le TSCG vers la croissance, la bière avait fait elle même l'objet d'un codicille et pour le vin, Bernard Arnaud, grand propriétaire en Médoc étant en train de négocier sa naturalisation belge il fallait se garder de l'irriter plus encore.

Ne rester plus que la capote ou le diesel. Dans une équipe qui compte tant d'amis de DSK le choix du préservatif ne pouvait être une option surtout en période de mariage pour tous, le diesel s'imposait d'autant plus que ça ferait râler l'Arnaud Montebourg la tête à claques de ceux qui voudraient rebaptiser le parti Socialiste en Parti Démocrate comme c'est le cas en Italie pour complaire par avance au traité de libre échange, de libre pollution, de libre régression sociale, et de libre OGM, en discussion entre les states et l' EU.

Bruxelles photo CC paternité Viajar24h.com

En admettant que le plan eut été réfléchi plus d'une minute chrono, ils eussent entravés que faire passer l'automobiliste à l'essence entraînerait mécaniquement une baisse de chiffres d'affaires en valeur de l'industrie automobile d'environ 15 % (à rajouter à une chute du marché de nos constructeurs qui oscille déjà entre 10 % Pigeot et 20 % rinolt) différence entre un modèle Diesel et son équivalent essence (Induisant une baisse de perception de la TVA proportionnelle). Que d'ailleurs cette conversion n'aurait pas forcément lieu, le diesel étant construit pour durer et son propriétaire d'ailleurs dissuadé de revendre par chute de la valeur de reprise plutôt tenté de repousser d'une paire d'années le renouvellement de son véhicule.

Seule la chute des ventes et la restriction de circulation (épouvantable du point de vue des affaires et du tourisme) étant réellement assurées

Le moteur essence consommant environ 25 % de plus que le diesel, la facture pétrolière et son corollaire le déficit de la balance des paiements s'en trouverait aggravé, sans oublier, double peine, que les modèles à essence, moins techniques de conception, sont en majorité importés des usines à main d'oeuvre bradée de l'Europe du Sud et de l'Est.

C'est d'autant plus neu-neus que la voiture à pétrole, essence ou diesel, de toutes façons est morte à l'horizon d'une douzaine d'années et qu'il convient donc de préparer cette transition de manière douce.

La première mesure qui s'impose à l'esprit puisque ce sont les flottes d'entreprises qui roulent le plus est de convertir celles ci à l'électrique lorsque leur kilométrages est régulier et inférieur aux 150 kms d'autonomie de ces véhicules. Cette conversion ne doit pas être optionnelle. Elle peut, en incluant les véhicules utilitaires, les chariots de manutentions assurer à notre industrie la charge de travail qui lui fait défaut pour les dix ans qui viennent. C'était le plan d'origine, celui que l'on avait juré à Carlos vouloir suivre.

Comme la voiture électrique jouit d'un bonus fiscal et non d'une taxation et que nous avons opté Merkellement pour l'austérité le plan a été remisé au placard sur l'étagère au dessus des panneaux solaires, et nous devons impérativement taxé pour payer la facture énergétique.

On peut aussi, ON DOIT, avoir une politique avisée de transports en communs dotés de véhicules propres. Ainsi, le conseil général de la Gironde ayant décidé de réduire le tarif des trajets des bus ruraux à 2€, ceux ci se sont remplis comme par miracle et les demandeurs d'emplois de la campagne qui ne disposaient plus des moyens d'entretien d'un véhicule ont pu aller à la ville postuler, sauf dans la restauration et les supermarchés le dernier retour proposé étant à 19 heures.

photo CC paternité jean-louis zimmermann

Un bus propre plein c'est bon pour la santé, ça élimine 25 bagnoles sur les routes et ça permet de récupérer quelques centaines d'heures improductives perdues dans les embouteillages.

Problème encore une fois, ça coûte, on perd de la recette fiscale et on mécontente Vinci.

Il y aurait bien aussi une surtaxe péage à appliquer sur les pneus d'importation polluants, ceux que monsieur Titan fait fabriquer par des ouvriers à 1€ par jour, en imposant le pneu vert aussi bien pour les poids lourds que pour les voitures particulières dont nous sommes les seuls, européens, à maîtriser la technique complexe.

Associée à une surtaxe voie rapide, histoire de récupérer un peu sur le cadeau fait à la privatisation de nos autoroutes, accordant aux riches cons le droit de rouler jusqu'à 150 km/heure. En matière de fric à piquer aux citoyens, je peux avoir, je te jure, autant d'imagination que tout Bercy réuni

Si nous voulons réduire drastiquement notre dépendance énergétique, la grande affaire c'est de s'attaquer aux poids lourds. On a beaucoup bazardé à l'étranger, pour la production des engins, et nous louons les personnels chauffeurs et filles d'aires de péages aux Bulgares.

Pour ramener l'emploi en France, lutter contre la pollution, il faut imaginer un système de tracteurs électriques à batterie interchangeables comme en propose Better Place qui achemineraient d'aires de repos en aires d'échanges, les remorques. Les chauffeurs seraient attachés à un tronçon, préservant ainsi leurs vies de famille. Les navettes ne connaissant pas d'heures obligatoires de repos et de temps des repas, la progression de la marchandise en serait de fait accélérer. Au fur et à mesure qu'un tel système serait capable de monter en charge, le niveau du péage viendrait frapper les récalcitrants.

Evidemment il faut prévoir un système concurrentiel pour ne pas effaroucher Bruxelles.

L'industrie automobile dans ses plans futurs imagine faire prendre le relais aux teuf-teufs à pétrole par la bagnole à hydrogène. C'est déjà dépassé. Il faut mettre le holà à cette folie.


De la crise en cours, il faut profiter pour faire une révolution, faire table rase de la vieille technologie. Nos véhicules ne tournent qu'à 10 %, le reste du temps ils le passent au Parking. Il faut donc option 1: favoriser la voiture partagée de type Autolib de Bolloré, option2 complémentaire: dissocier la partie moteur de la partie caravane qui composent une voiture. En effet si les batteries ou demain l'unité hydrogène reviennent bien plus chères à produire qu'un moteur essence, il suffit d'en produire qu'une sur trois parce qu'à tout moment seule une partie du parc est en circulation.

photo creative commons paternité de  francisco.j.gonzalez

Ainsi l'incidence de ce surcoût sera diviser d'autant et les emplois pour gérer le réseau ne pourront être déléguer à la Chine
Cela est d'autant plus facile que la mise au point de la navigation sans chauffeur peut permettre à un train moteur venir de manière automatisée se placer à ton domicile en tracteur de ton futur salon roulant propriétaire par un simple appel au smartphone.

La crise que nous vivons vient d'un manque de planification volontariste, d'investissements consistants imposés par le modèle libéral qui laissent les financiers se contenter de faire fabriquer la vieille technologie vaguement relookée en zone de liberté sociale et de saccage environnemental et faisant de la marque que son prestige et ses brevets dispense de toutes taxations et pénibles contrôles de conformité, l'autre source de leurs profits.

Indignons nous, Révolution nous !









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