vendredi 28 mars 2014

Une écolo à Matignon


                               Il est de nombreuses questions auxquelles les écologistes ont une réponse tout à fait en opposition à la politique menée jusque là par le président Hollande sous la houlette du premier Premier Ministre du quinquennat: Jean Marc Ayrault.



Faisons ensemble un petit tour des erreurs et des impasses dans lesquelles s'est enferré le pouvoir socialiste en moins de deux ans et qui ont convaincues les électeurs cette semaine aux élections municipales qu'il convenait de renverser la vapeur. J'ai imaginé de me placer dans la situation ou le président libéral-socialiste conscient de son échec confierait la direction du gouvernement à un(e) écologiste, Cécile Duflot par exemple, au hasard. Ce que blogueur écolo a temps partiel je voudrais pouvoir en espèrer de changement.
Je n'ai pas abordé les sujets de l'éducation, et de la Justice, les deux ministres ont fait preuve d'un dynamisme certain, que l'on peut apprécier différemment mais qui au final fait sens.

L' Euro et la question de la Démocratie

                           Comme l'Argentine adoptant le dollar sous l'influence des ultra libéraux comme monnaie non-nationale ce qui devait la conduire à la pire crise économique de son Histoire, nous avons choisis quant à nous une monnaie étrangère le Mark allemand le rebaptisant Euro, sans changer en rien les règles de sa gestion inscrite dans la Constitution germanique. C'est donc à Stuttgart que la politique monétaire de chacun des États de l’Euro zone est déterminée et nous tombons en conséquence dans la même impasse que naguère nos cousins sud américains.
                       Si le dollar US peut servir de monnaie unique aux états de la Fédération c'est que celle-ci dispose d'un budget et peut donc procéder à des transferts compensatoires, transferts que favorise le système électoral fondé sur le patronage et le Lobbying.
                        En outre la démocratie US est largement formelle, de façade : que l'on songe qu'Obama a conservé le ministre de la défense de Bush, son directeur du trésor, et pis encore renoncer d'emblée à rechercher quelques coupables à la crise des subprimes parmi les hautes huiles de la Finance US. 
                      Seuls environ 10% des sièges de représentants sont susceptibles de basculer d'un parti à l'autre. Le système est donc d'une remarquable stabilité sous la façade spectaculaire d'une campagne électorale permanente qui ne touche pas aux fondamentaux.
                     Au contraire les États européens poursuivaient autant de politiques différentes que l'on peut distinguer de couleurs dans l'Arc en ciel des idées politiques. La stratégie du Choc de traitement de la crise dans le contexte de l'Euro a conduit à faire table rase de cette vieille Démocratie qualifiée de clientéliste et d'imposer à tous une politique unique par dessus les choix de l'électeur, politique conçue par la fameuse Troïka : BCE CE et FMI et ses technocrates illégitimes
                Les électeurs qui portent au pouvoir un socialiste dont la finance est l'ennemi et qui promet moi, président de renégocier le traité de récession, découvrent horrifiés la poursuite du programme déjà mis en œuvre par son prédécesseur, celui de l'élite européenne technocratique et financière conseillée par la banque Goldman Sachs, ordonnatrice de conférences d'une heure à 200 000€.

                    Mais à la différence des USA, sans transfert de budget significatifs entre les États. l'Europe institution est comme on le sait, sans ressources propres réelles, et le peu dont elle dispose, apparaît au britannique être de trop encore.
                   C'est la recette double de l'échec économique et de la montée des nationalismes nostalgiques en bottes de cuir. La solution semblait résidait dans la taxe sur transactions financières et particulièrement le trading UHF, Les besoins de change des entreprises ne représentent en effet que 2% du Forex ce marché spéculatif sur les monnaies. Il en va de même pour le grain, les métaux. Taxer équivaudrait à stabiliser, à calmer la table de Casino. On sait le sort que le ministre Moscovici fait à cette catégorie de propositions
                 A lui seul ce budget ne suffirait sans doute pas à garantir le succès de la politique monétaire poursuivie et c'est pourquoi il faut chercher des pistes accessoires.

               A l'échec qui vient un gouvernement écologiste devrait se préparer en introduisant une monnaie seconde numérique, de type  Bitcoin, qui exprimerait par exemple la création sociale, une quasi monnaie comme le sont les chèques déjeuner, vacances, les contributions transports qui les rassembleraient toutes dans un porte monnaie social qui serait alimenté en outre par les allocations familiales et sociales, du RSA aux allocations chômages, retirant ces sommes du circuit de la consommation d'importation ou de l'économie parallèle. Intervenant dans l'économie comme le coupon d'achat du supermarché, elle serait perçue comme un avantage, un bénéfice supplémentaire récompensant comme la fidélité du client à son épicier, le civisme du citoyen.
Contrairement au théorème des deux monnaies, dont l'une faible se délite immanquablement, la quasi monnaie voit au contraire ceux qui sont exclus de son usage se battre pour en bénéficier: ainsi les restaurants tentent d'accepter plus de tickets restaurants par repas qu'ils n'ont droit. Chacun présente un dossier, dans le secteur du tourisme, pour être agréer chèque vacances, y compris l'opticien Ray Ban ! 
                      Le Front National imagine sortir unilatéralement de l'Euro mais dés lors que celui-ci continuerait d'exister et de demeurer la monnaie légale européenne, ne pinaillez pas, c'est impossible je vous le dit, en raison du théorème évoquée plus haut des deux monnaies, dont une faible. 
                   La  quasi monnaie serait en revanche un pas vers le revenu universel évoqué plus loin, conçu comme un complément de revenu, notion qu'avait exploré, oui, Sarkozy lui-même.

Le Travail, la technologie mais aussi l'immigration,

Les gouvernements européens sont malades du chômage, massif dans l'union, qui atteint pour les jeunes jusqu'à 50% en Grèce, 40% en Espagne, 26% en France. La solution officielle est la baisse du coût du travail. Raisonnons par l'absurde et imaginons que nous maîtrisions ce coût jusqu'à descendre à 600€ le salaire de l'ouvrier boulanger Et bien nous serions dans la situation espagnole. Le résultat serait au contraire un accroissement majeur des sans emplois : le salaire des uns fait l'emploi des autres et les baisses de salaire ne financent que les allocations chômages.

                     Du travail d'ailleurs, il n'y en aura plus pour tout le monde, il ne faut pas le cacher aux citoyens, à moins de le partager. Les 35 heures de Martine Aubry, les propositions de Pierre Larrouturou méritent d'être non seulement défendues mais démontrées. Nous sommes entrés depuis 25 ans déjà dans l'ère de l'informatique populaire, c'est à dire distribuée à tous les niveaux de l'activité humaine.
                       Le principe de l'ordinateur c'est de faire tout une SEULE fois pour toutes. Prenons un exemple : lorsque un codeur, un programmeur écrit le fichier descriptif d'un objet pour imprimante 3D et le publie en Open source, son seul travail suffira à imprimer dans l'avenir des milliers, voire des millions de la même pièce sans autre travail ultérieur.

Nous vivons l'ère de la robotique industrielle depuis quelques années, comment s'étonner que l'on licencie dans l'automobile ? Mais nous entrons aussi dans le temps de la robotique domestique : les aspirateurs robots comme les tondeuses à gazon n'ont sans doute supprimés que quelques emplois de services à la personne à la marge, mais le chariot de supermarché qui ira en toute autonomie livrer depuis le Drive le client à domicile rendra la possession d'une automobile de moins en moins justifiée. Le chauffeur de taxis aura disparu dans les voitures robotisées partagées, à conduite autonomes, commandées au pas de sa porte au prix d'un clic depuis un smartphone.

La programmation informatique consiste à ne faire qu'une seule fois pour toutes un travail quelconque, disons le 2 fois, disons le 3 fois.


L'idée qu'il faut baisser le coût du travail comme nous le répètent matin midi et soir nos libéraux est particulièrement stupide et mensongère : dans le cas de la tondeuse à gazon robotisée qui consomme moins d'1€ d'électricité, va t-on proposer le jardinier à 1€ de l'heure ? Ce n'est pas la tondeuse seule, l'arrosage automatique peut désormais tester l'humidité du sol, consulter la météo, les stores côté jardin se déploient en cas de soleil et d'élévation importante de la température dans l'appartement et s'enroulent seuls en cas de vent fort. L'ordinateur et le robot offriront tous les services d'une conciergerie d'hôtel

L'écriture d'un seul programme, une fois pour toute a été suffisante pour permettre à tous les stores de la marque dans tous les pays ou elle est distribuée d'offrir cette fonction. Restent les corrections de Bug, les fonctions nouvelles pour occuper le technicien de maintenance.
C'est pourquoi, contrairement à l'idéologie dominante, il faut résolument encourager la robotisation du travail ne pas hésiter à l'exterminer ce travail, à en libérer les humains, et à dissocier de plus en plus le revenu de celui-ci.

Car les humains, privés de travail n'en seront pas moins actifs.

Le revenu de chacun doit dépendre davantage de l'utilité sociale : par exemple un collégien qui étudie bien devrait bénéficier de « revenus », lui permettant de s'offrir une place de cinéma avec sa petite amie aussi bien que celui qui passe sa soirée à faire le guet pour le dealer de drogue.
Le comédien qui anime un atelier théâtre au centre social à titre bénévole devrait de la même façon voir son activité mieux reconnue et récompensée. On doit pouvoir faire gagner des points à ceux qui vont au club de gymnastique du troisième age, plutôt que de rester en patates devant la TV et pourrir les comptes de la sécurité sociale pour obésité et mauvaise circulation.

La quasi monnaie sociale devrait permettre de pousser dans ce sens.



                        Dans le même temps ou le travail va se raréfiant, la population continue de croître livrant sur le marché des bras désormais quasi inutiles, mais des bouches qui crient famine. Des tracteurs pilotés par GPS plantent et font la récolte de manière automatisée, dans d'immenses fermes, propriétés des multinationales oligopolistiques, fermes constituées des lopins assurant jusqu'alors la ressource vivrière des populations locales. Ces malheureux recevront OUPAS en compensation de leurs spoliation des sacs de farine des organisations caritatives mondiales.
                         La redistribution des richesses dans le sens de l'utilité sociale est plus que jamais à l'ordre du jour, mais nous devons y procéder en apprenant des erreurs du passé du socialisme autoritaire.

Il faut aussi faire lit de l'argument que les nouvelles technologies vertes seront créatrices d'emploi massivement, un cela ne s'est pas vérifié et on peu citer l'exemple de cette centrale solaire Israélienne dont des robots assurent le nettoyage des panneaux recouverts par la poussière de sable du désert et deux l'informatique et ses capteurs intelligents jouent un rôle considérable dans l'efficience énergétique et on revient donc à la discussion sur la robotisation

                      La crise est née aussi de ce paradoxe ou l'on a construit des millions de logements, sur le travail de main d’œuvre immigrée marocain en Espagne, portugais et roumain en France, des esclaves dont est friand le capitaliste et dont le maigre salaire sert à construire sa propre maison au pays d'origine. Sans distribuer de travail et de revenus à la population auxquels ces logements étaient destinés On a finit par découvrir qu'elle ne pourrait pas non plus s'en porter acquéreur.

                       L'Espagne, la Chine ou les USA ont ainsi construits des villes entières, vides des habitants auxquelles elles étaient destinées, population obligée de continuer d'habiter chez papa maman, faute de revenus.
Le capitaliste ne semble pas avoir compris le concept de la paupérisation des travailleurs et ses conséquences. Des esclaves immigrés, les serres d'Espagne d'où nous viennent les fraises à 1€ le kilo en sont pleines.
                      On ne peut bêler le refrain capitaliste de la libre circulation des biens et des personnes sans autres réflexions. Peut-on continuer à dépouiller de leurs médecins et infirmières les pays africains pour bénéficier d' internes à bas coût dans nos hôpitaux tandis que nos spécialistes nationaux gangrènent le système de sécurité sociale de leurs dépassements d'honoraires à répétition ?
                     Cette situation peut sembler à certains, plongés dans le culte de l'iconographie des Saints de ces derniers jours, Saint Zuckerberg, saint Steve Jobs et saint Eric Schmitt une promesse de Graal nouveau d'un monde technologiquement parfait. En réalité elle produit une situation de stress du lendemain des populations dont les élites craignent les réactions Le peuple fait peur.
                    Nous voilà plongés dans un monde du soupçon et de l'espionnage de masse que décrivait à l'avance dans 1984 le romancier britannique Georges Orwell.
                     Un gouvernement écologiste ne pourrait que poser les questions du travail partagé, de l'activité d'épanouissement, de la redistribution des richesses, du complément positif de revenu notion que je privilégie à celle du revenu universel.
                       En effet un revenu universel qui consisterait à se répartir équitablement le profit tiré du travail à bas coût des esclaves est bien évidemment inacceptable. Il devra donc, direction dans laquelle s'était engagé le précédent président honni, prendre la forme d'un complément de salaires, rétribuant l'activité sociale positive : être candidat à la formation continue par exemple. Nous devons substituer, en partie, à l'assistante sociale, l'entrepreneur social qui rétribue en quasi monnaie sociale diverses activités profitables à la cité.

                          Ce revenu supplémentaire est devenu indispensable si nous ne voulons pas vivre la situation américaine, un quart monde dans des banlieues délabrées à l'image de la ville de Détroit, tandis qu'à San Francisco les travailleurs manifestent avec violence contre les bobos écolos de la silicon Valley, leurs revenus indécents et l'inflation immobilière qui en découle.

L'Énergie et le Climat

                      C'est le cheval de bataille de l'écologie et j'aurais pu tout aussi bien commencer par là. Nous polluons l'air que nous respirons, l'eau que nous buvons, les aliments que nous consommons et parfois suite à des mesures que nous avons nous mêmes préconisées. Ainsi je dois au Grenelle de l'environnement une subvention pour l'acquisition d'un poêle à bois. Tandis que le diesel est responsable de 6%, les plus dangereuses car fines, des particules dans l'atmosphère, le chauffage, bois et fuel, pèse pour 35% dans le cocktail. Le Canada, pays forestier s'il en est, a pratiquement rendu le chauffage au bois hors la Loi, il est vrai au grand profit des intérêts des industriels du pétrole bitumineux.



                   Toutes les études, non financées par les libertariens producteurs de pétrole et de charbon, tendent à prouver que les gaz à effet de serre modifient profondément le climat. Et parmi ceux ci le Méthane produit par les animaux de nos élevages en batterie. Les quelques expériences de centrale méthane à la ferme ne doivent pas faire illusion, notre consommation carnée de riches réchauffe la planète. Pourtant nous poursuivons résolument dans cette impasse, la ferme à mille têtes a fait suffisamment l'actualité récemment. Là encore, il faut imaginer des contributions qui frappent le produit nocif et alimente en quasi monnaie le producteur biologique, à l'utilité sociale supérieure.

                   Trois centrales nucléaires, l'énergie propre selon nos gouvernements qu'ils soient de droite ou de gauche libérale, ont générées des catastrophes majeures encore non maîtrisées. A la fin du quinquennat, la France aura encore en fonctionnement ses 58 réacteurs, moins si la promesse n'est pas trahie comme les autres, les deux de Fessenheim, en attente de la mise en service de l'Arlésienne à €10 Milliards la centrale EPR construite par Bouygues et Areva à Flamanville qui consommera un mélange d'Uranium et de Plutonium : le MOX. L'Allemagne quant à elle sera à 3 années d'avoir tiré un trait définitif sur cette technologie à risques majeurs. Les italiens consultés par Référendum ont rejetés le nucléaire à 94% des 25 millions de votants.
                    Là encore, En France comme pour la question européenne, le nucléaire participe à l'affaiblissement d'une Démocratie qui n'est plus que de façade, l'opinion publique, le vote ne compte pour rien dans les décisions prises.
                     Notre pays, son industriel exploitant, EDF sont loin d'avoir provisionnés pour les 20 ans qui viennent la facture exorbitante du démantèlement des vieilles centrales. La tache des écologistes, dans l'hypothèse ou ils ne seraient pas au gouvernement comme cache sexe et alibi de vertu serait immense. Il faudrait en effet réduire de manière drastique la consommation énergétique, par le logement, Cécile Duflot a fait du bon travail dans son ministère, mais aussi par toutes une série de mesures comme le décalage horaire des embauches et la consommation locale. On reviendra au vieux slogan des babas " consommer et produire au pays ". Il n'y a pas une seule bonne raison de trouver des poulets de Loué du Mans dans les supermarchés du Sud-Ouest région largement productrice et excédentaire. Pourtant on en trouve à grand gaspillage de transport.

                     Enfin, il faudrait trouver la technologie qui viendra se substituer au nucléaire tout en finançant son démantèlement. Les investissements dans La recherche sur l'hydrogène devraient être massifs.
                       La question de l'énergie devrait être aussi une bonne raison de réévaluer la querelle entre écologistes des villes, ils font dans ce milieu de bon score électoraux, et résistants des campagnes. La France qui est un pays étendu doit une grande partie de son art de vivre au fait que ses habitants ont pu construire des villes à la campagne selon la formule d'Alphonse Allais, offrant l'image de cette urbanisme en miettes que dénoncent une grande partie des écologistes. Arguant que la ville est plus économe en ressources, transport collectif, câblages et réseaux, chauffage des immeubles, ils plaident pour un renoncement au lotissement pavillonnaire.
Mais quand Israël et ses 20 000 km2 compte plus de 8 millions d'habitants, l'Aquitaine pour une surface double de 41 000 km2 n'en recense que 3 millions. Est-il bien raisonnable de renoncer à cette qualité de vie pour un bénéfice peu démontré ?

Un débat qu'il conviendrait donc d'ouvrir.

                        Exploitons au contraire les avantages d'une situation dont nous héritons et qui donne satisfaction à des millions d'entre nous. En effet ces 33 millions de maisons individuelles pourraient bien constituer l'alternative que nous recherchons au nucléaire. Équipées de toits solaires, isolées, dotées de cellules-piles à hydrogène le meilleur rapport de performances énergétiques connu à ce jour, passant de gouffre à énergie, en mini centrale de quartier sur le modèle des Bloom box qui alimentent les ordinateurs de Google, elles constituent en puissance le réseau décentralisé d'énergie qu'il faut substituer au modèle Jacobin qu'impose le nucléaire. Un pavillon dans ses conditions peut fournir l'énergie de six autres. Il faut en campagne et en grande banlieue MUTUALISER, les voitures, les BOXWIFI, les courses au supermarché et les trajets au travail. Loin d'être le refuge d'une classe moyenne hostile et forcément réactionnaire, le milieu offre bien au contraire les populations capables de s'approprier les bénéfices et avantages de l'innovation sociale écologique.

                      L'argument des déplacements dans une économie de plus en plus numérique ira en s'affaiblissant. Par exemple chaque conseiller d'un centre d'appel pourrait bien évidemment remplir son office aujourd'hui depuis son domicile. Organiser des bourses d'échange d'emploi, qui proposent aux employeurs de tester la substitution permettrait à des millions de travailler plus près de leurs domiciles sans avoir besoin de se croiser dans le RER.
                      Les travailleurs pratiquant le co-voiturage pourrait bénéficier d'une prime mensuelle pour acquérir un véhicule électrique qui leur serait verser au prorata des kms des passagers transportés et gagner des points en quasi monnaie. Un péage sur les boulevards à 1€ sur les véhicules à occupant unique financerait l'opération. Tant qu'à être partisan des portiques de l'écotaxe, assumons le jusqu'au bout.


L'internationalisme, Politique étrangère

                               Un gouvernement vert devrait aussi modifier radicalement la politique étrangère de notre pays. Des milliers de migrants qui se jettent sur les barbelés de Melilla, des barges surchargées qui coulent en vue de Gibraltar ou de Lampedusa, des Roms que l'on pourchasse, des millions de syriens en camp de réfugiés, des révolutions arabes que l'on soutient et arment même affiliés à Al Quaïda en Syrie mais que l'on écrase à Bahreïn parce chiite suivant qu'elles rentrent ou pas dans le plan sioniste.
                                Que dire de l'Ukraine et de la tentative des USA de pousser vers l'Est, de prendre un avantage décisif sur la Russie au mépris du partenaire européen sinon que le Fuck the #EU de Madame l'ambassadeur #US a révélé avec l'affaires des écoutes NSA le degré de vassalité que nous avons toléré ? 
                                Un ministre des affaires étrangères israélien Avigdor Lieberman qui fait, dit, expose des plans d'Apartheid et des plans de déportation de la population arabe du pays depuis 2009 dans le silence complice de nos gouvernants successifs. Contre l'inacceptable, oui nous ne pourrions demeurer passif comme le socialiste.
  
                             Je n'ai pas vocation de dire plus au risque de trahir mon incompétence. Mais il faut probablement agir non pas tant en dénonçant à grand fracas, tel ou tel, se poser en donneurs de leçons des valeurs occidentales, cela tout le monde peut le faire et mal, mais en privilégiant les associations vertueuses.
                      Il faut investir massivement en Afrique et chez nos voisins proches du Maghreb établir des plans de développement et de coopération qui passent par la base : les villages, les clubs de femmes, les associations d'entrepreneurs qui financent les services essentiels d'une communauté sans lesquels la vie économique ne peut s'épanouir : eau, électricité, traitement des ordures ménagères, coopératives d'approvisionnement et de commercialisation équitable permettant l'accès au marché mondial sans passer par le racket des étapes intermédiaires. Des exemples multiples de réussites existent dans ce domaine. Ségolène Royal avait lancée une idée simple: et si on appliquait ce qui marche, si on profitait des expériences heureuses?
                    Encore une fois, coopérateurs, associateurs, entrepreneurs, certes pas au sens capitalistiques du terme, doivent-être le pivot de cette politique, entrepreneurs que les acteurs du socialisme bolivarien n'ont pas su mettre de leurs côtés au Venezuela, des entrepreneurs du nouveau siècle qui apportent leurs inventivité, leurs réseaux dans cette nouvelle richesse l'activité sociale et culturelle humaine. 
                     L'affaire qui a démontré la ringardise de l'appareil socialiste, libéral quand cette idéologie se voit questionner au regard des désastres, Pavlovien quand il croit pouvoir confondre patron et auto-entrepreneur. La réalité du monde virtuel a profondément changer les hommes. L'auto entrepreneur n'est point si auto que cela, petit patron de droit divin, il est codeur, musicien, artiste, branché, en réseau constant, créateur activiste, ils l'ont imaginés d'emblée ennemi de classe, les cons.
                      Mais Faut-il encore inventer la forme d'école capable de les former qui se substituerait à nos écoles de commerce, du management, du Marketing et de l'optimisation fiscale pour imaginer l'enseignement des nouvelles valeurs sociales, des nouvelles richesses.
                       Il semble d'ailleurs qu'Obama soit passé par une filière de cette nature.

Voilà quelques pistes que j'imagine qu'un premier ministre issu de l'écologie voudraient suivre. Désolé d'avoir fait si long.

















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