vendredi 5 mars 2010

L'extravagant Lord Ashcroft vice président du parti conservateur britannique

Depuis la Crise, nous en découvrons des milliardaires excentriques, du patron de JP Morgan qui accomplit l'Oeuvre divine en spéculant au détriment des fonds de pensions et des contribuables américains au diabolique Madoff, sans oublier nos stars locales les Daniel Bouton de la société générale, les Henri Proglio et autres heureux bénéficiaires des stocks options d'EADS.

Mais nul encore n'avait fait plus fort que Lord Ashcroft, le vice président et bienfaiteur du parti conservateur, celui qui s'est juré de porter un jeune premier libéral à Downing Street la résidence des premiers ministres britanniques.

Notre homme est milliardaire, exactement la 37 ème fortune britannique. Avec cette particularité de ne point payer d'impôt au pays, bénéficiant d'une résidence officielle au Belize un état reconnu comme paradis fiscal.
Il avait pourtant promis en échange de sa nomination à la chambre des Lords de payer ses impôts au trésor de Sa Majesté. Et puis, vous savez,  les promesses  ben en fait celle ci précisément il l'a oubliée.

Bon, il n'est pas le seul, plus de la moitié des 5 000 grandes fortunes du pays feraient de même. Mais  en dix ans, il aurait soustrait au trésor britannique quelques 130 millions d'Euros. D'ailleurs à Belize, il ne se comporte pas de manière plus recommandable puisqu'il aurait bénéficié d'une garantie, de 20 millions de dollars pour un prêt personnel consenti par sa banque  La Belize bank LTD. Au point de choquer la population de damnés de ce bout de terre lointaine




L'Angleterre est de plus en plus européenne, c'est à dire mondialisée et donc comme en France, Lord Ashcroft participe à un scandale sur les sondages. C'est encore une fois, comme pour l'Élysée et Mr Buisson, le contribuable qui en pâtit. Lord Ashcroft a commandé ces sondages au nom de sa société de Belize, lui permettant de se les faire facturer "hors taxes" et accessoirement de ne pas les faire figurer sur les comptes de campagne du parti Tory.

Bon l'hypothése de voir ce brigand devenir Lord Chancelier (ministre des finances) a du plomb dans l'aile. Mais cela suffira t-il pour sauver Gordon Brown ?
source : Le Monde qui trouve que  l'affaire n'est pas problématique en soi ;-)
source : La presse affaires

Un petit rab, "le ministre de l'éducation du shadow cabinet"  c'est à dire le conservateur Michael Gove s'explique devant une consœur un tant soit plus mordante que la Star de France 2 l'Arlette Chabot !



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