lundi 22 mars 2010

L'Europe sur un volcan

L'opposition de gauche à Nicolas Sarkozy peut pavoiser, mais pas trop longtemps, le nombre de bulletins nuls, blancs, le niveau de l'abstention prouve que les électeurs doutent qu'une réelle proposition alternative soit dans les cartons.
Le score du Front national, un parti sans présence TV, sans moyens financiers indique en outre que l'électorat populaire balance entre deux stratégies de fuite face à la politique de Nicolas Sarkozy. Vers l'extrême droite comme en Hollande, Flandre, Italie ou en direction d'un nouveau front populaire qui risque de se trouver bien isolé.

Aucun scénario n'est encore écrit. et la réaction populaire en Europe  qui a commencé en Islande, pour se poursuivre en Grèce souligne que nous sommes entrer dans une zone de sables mouvants tandis que le volcan gronde au loin.

Volcan bien réel puisque le Eyjafjallajokull volcano pourrait bien provoquer une catastrophe majeure. Comme l'éruption du Laki en 1783 dont le nuage de cendres avait réduit les récoltes agricoles à une misère en France nous rapporte Times.



Volcan bien actif que celui du proche Orient ou Israël vient de choisir délibérément la confrontation avec ses propres alliés, ridiculisant le vice président américain Joe Biden, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton et jusqu'au Président Obama en décidant l'implantation de 1600 logements de colons à Jérusalem Est et en bombardant Gaza quelques heures à peine avant et après le passage du secrétaire de l'ONU Ban ki moon.

L'élection présidentielle à venir aura aussi pour toile de fond les exigences du FMI et de la banque européenne quant au retour à la rigueur et à l'assainissement des comptes dans un contexte de bisbilles franco allemande. Le mot d'ordre est on ne peut plus clair: il faut faire payer le peuple.

Si cela ne suffisait pas, il faut encore prendre en compte  l'irruption de l'irrationnel dans ce contexte de crise comme ces prédictions apocalyptiques pour 2012.


Dans ces conditions, la gauche ne peut se permettre de louvoyer. L'équipage doit se préparer à affronter le gros temps et il serait particulièrement irresponsable de passer l'année qui vient à se chamailler autour des primaires.
Laissons Ségolène Royal jouer les Bayrou du premier tour et servir de réserve de voix du second tour. La présence d'une vrai formation écolo structurée devant permettre de limiter son pouvoir de nuisance.

Mais pour nous, les régionales nous ont livrées un rapport de force. Acceptons le !



La gauche n'a pas de candidat incontestable à proposer. Pas un leader n'a émergé, DSK en tant que président du FMI est hors jeu. Accordons nous donc pour reconnaitre le représentant du parti central de la coalition à bâtir comme ce candidat et passons aux choses sérieuses : un vrai programme de combat !

Au lieu de primaires, organisons des consultations sur les grandes lignes du programme: Constitution, nucléaire, fiscalité, solidarité etc..

photo flickr CC by nc sa slworking2

1 commentaire:

  1. coucou Bornéo
    Bien d accord avec toi, organisons des consultations sur les grandes lignes, mais tout le souci est de savoir si nous serons entendu
    mais je vote pour cela
    bisous Bornéo
    Chantalrebelle

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