Les nations n'ont jamais existé
vraiment, surtout au temps des Rois qui étaient cousins parfois très consanguins, mais des Camps de joueurs, en fait des équipes réunis par des Chevaliers de la Table ronde pour participer à quelque compétition qui ressemblerait à Koh Lanta.
Le Jeu serait plus fidèle à la réalité que l'apparence de la réalité.
Il y a l'Histoire officielle, celle des
hagiographes pour lesquels n'existent que le grand homme
qui leur distribuent prébendes et médailles, celle racontée par de brillants esprits nous
expliquant le matérialisme dialectique et celles des conteurs des émissions de TV de première partie de soirée nous narrant des fables de trousse-jupons.
Et puis, il y a une autre Histoire,
celle ou les nations n'existent pas vraiment mais plutôt des équipes
de joueurs autour des Princes s'opposant dans un jeu millénaire né
à Byzance sous Septime Sévère opposants les Bleus et les verts,
les rouges et les blancs, un jeu pour lequel un Empereur autoproclamé par ses troupes, général illyrien de légions romaines celtes construisit
une ville, ancêtre de nos modernes Las Vegas, Constantinople pour pouvoir mieux y parier autour de hippodrome et institua en religion l'institution arbitrale.
Un jeu plus ancien encore que cela,
puisque certains ont suggérés que Daesh détruisait les monuments
historiques à la recherche de l'Arche d'Alliance, oui il a eu des
articles de presse sur ce thème, afin de mettre la main dessus avant
les juifs. Cette information qui semble totalement farce au
début, tellement elle parait absurde, énorme, n'est peut-être
pas aussi farfelue.
Comment envisager les millions de morts
des champs de bataille pour le seul gain d'une place forte fortifiée
par Vauban, le sacrifice par Napoléon, avec une froide indifférence, de la vie de ses soldats tant en Égypte, en Espagne qu'au cours de la campagne de Russie si
on n'accepte pas un instant une autre réalité.
Et si cette réalité historique là était que Napoléon
n'avait participé qu'à un grand jeu vidéo, en vrai, qui devait le
mener du Caire à Rome, de Madrid à Moscou sans passer par Vienne
mais en mariant toutefois la fille de l'Empereur d'Autriche après
s'être précipité à Aix La Chapelle cité de Charlemagne, mais en
ratant Constantinople ou pourtant se déclarer une révolution et Londres qu'il guettait depuis Boulogne.
Une vérité historique qui serait
celle d'un joueur invétéré pour lequel les hommes ne sont plus que
pions sur un échiquier ou sur un jeu de petit chevaux.
Car les Lumières pour scientifiques et
encyclopédiques qu'elle soient, naissent dans le contexte d'une
société de joueurs et de jouisseurs, que décrit bien dans « que
la fête commence » Bertrand Tavenier et qui n'a guerre changé
au moment de la Révolution et ses extravagants « incroyables ».
La Révolution elle-même est fille de
John Law, cet escroc qui parvint à s'emparer de la monnaie de tout
un pays et à le ruiner, sur le dos du petit peuple quelle
importance?, dans une frénésie de casinotiers.
Qu'il nous vienne à l'esprit les
personnages de Casanova et Cagliostro le magicien, mais aussi aux
bains de pieds électriques de Messmer et les circonstances de la
rédaction des chefs d’œuvres littéraires de l'époque, Héloïse,
le jeune Werther, Candide qui sont celles d'un jeu, de
défis que l'on se lance d'un salon littéraire à l'autre.
Alors Napoléon ne serait pas ce jeune
général révolutionnaire que la propagande Républicaine nous
présente, quelle ironie quand on évoque un dictateur, mais un de
ces joueurs de salon quittant le tapis vert pour donner une dimension
physique au grand jeu.
Bonaparte serait plus proche alors de ce personnage
bien réel celui-là d' Allan Quatermain à la recherche de l'Or du roi
Salomon.
Et nos gouvernants loin d'avoir renoncé
aux vapeurs de l'opium des boudoirs et fumoirs des cercles de jeux continueraient de siècle en siècle, financés
comme naguère à Constantinople par de puissants Oligarques de
miser, miser sur l'équipe susceptible de ramener la pierre
philosophale, le Saint Graal et l'Arche d'Alliance pour, comme Alice
au pays des merveilles, pouvoir passer à travers le Miroir.
Bon, retournons à nos consoles, Bonnes vacances sur ce clin d’œil, en fait d'Analyse Politique qui nous lasse.